Qualité de l’air : le réseau routier sous surveillance

Qualité de l’air : le réseau routier sous surveillance
En plus d’évaluer la qualité de l’air, lors des épisodes de brume de poussières sahariennes, ou lors des échouements de sargasses, Gwad’Air entend désormais quantifier l’impact du trafic routier sur l’atmosphère. Des stations mobiles seront positionnées dans différentes zones, dans ce but.

A quel point la circulation automobile nuit à la qualité de l’air que nous respirons ? Dans quelques mois, Gwad’Air sera en capacité de nous le faire savoir. L’observatoire régional de la qualité de l’air en Guadeloupe rendra public les résultats de l’étude qu’il mène actuellement. Cette analyse permettra aussi d'estimer le niveau d’exposition de la population aux polluants.

La toute première station mobile a été positionnée sur la Route Nationale 1, au niveau de La Jaille, à Baie-Mahault.

Qualité de l’air : le réseau routier sous surveillance

Cet équipement, capte, mesure la teneur et analyse cinq polluants, dont les particules fines PM10, le monoxyde de carbone, de dioxyde et l’oxyde d’azote, ainsi que le dioxyde de souffre sont désormais surveillés, sur place, durant deux semaines.

Qualité de l’air : le réseau routier sous surveillance

Il en sera de même sur une vingtaine de lieux, y compris aux abords d’habitations, jusqu’au mois de septembre.

L’avantage que nous avons avec cette station, c’est que nous pouvons aller un peu partout sur le territoire et évaluer certaines situations spécifiques, différentes sources d’influence. Là, il s’agit du trafic routier, mais ça peut être également d’autres études. Cela nous permet d’améliorer nos connaissances sur le territoire régional.

Céline Garbin, ingénieure d’études Gwad’Air 

A (re)voir le reportage de Marie-Lyne Plaisir et Olivier Duflo – Guadeloupe La 1ère :

Qualité de l'air : le réseau routier sous surveillance ©Marie-Lyne Plaisir et Olivier Duflo - Guadeloupe La 1ère