Le riche parcours de Laurence Marianne-Melgard fait pâlir d’envie : il l’a menée à La Barbade, à Trinidad & Tobago, au sein de l’association des Etats de la Caraïbes (AEC), puis à la Région Guadeloupe, jusqu’à la Commission Européenne, à Bruxelles ; puis arrive l’Afrique de l’Ouest, le Mali, la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, cette Basse-Terrienne d’origine est journaliste. Elle écrit sur le quotidien des pays d’Afrique qu’elle a arpentés et envisage aussi d’assurer un pont entre eux et la Caraïbe.
Laurence Marianne-Melgard parle d’une diversité enrichissante :
La plus belle des choses que je retiens de tous ces voyages, ce sont les rencontres, d’avoir rencontré des gens différents, toutes sortes de personnes qui m’ont parlé de toutes sortes de sujets et de thématiques. Et, ça, je pense que c’est la plus grande richesse.
Laurence Marianne-Melgard
Pour Laurence Marianne-Melgard, la société fonctionne par cycle et par effet de mode.
Quand je suis rentrée en Guadeloupe, en 2005, l’effet de mode était tourné vers la Caraïbe ; tout ce qui était caribéen était génial, sensationnel. J’avais passé plusieurs années à Trinidad et à Barbade. Les gens me disaient : « Woaw ! Comment tu as fait ! C’est trop génial ! ». Il fallait faire Caraïbe ! Et maintenant, le cycle est tourné vers l’Afrique.
Laurence Marianne-Melgard
La journaliste voit dans ce nouveau centre d’intérêt un avantage, dans la mesure où la population vient antillaise vient d’Afrique.
Aujourd’hui, elle est auteure de livre pour enfants. Elle est publiée par la filiale d’un éditeur français mondialement connu : Bayard Presse. L’auteure fait voyager l’imaginaire de son jeune public, parce que, pour elle, c’est essentiel.
Je suis absolument convaincue que tout se passe quand on est enfant. C’est-à-dire que tout ce qui va nous toucher, tout ce qui va nous faire agir plus tard, tout ce qui va faire de nous ce que nous allons être... se produit quand on est petit. Et, donc, je pense qu’il faut mettre un maximum d’efforts d’information, de connaissance, de divertissements, de rêve, de poésie, de magie... dans le monde de l’enfance. On peut écrire long, pour la jeunesse. Mais on peut aussi écrire court. Pour l’instant, j’écris plutôt court, parce que j’écris pour une tranche d’âge qui est très jeune, les 3/6 ans.
Laurence Marianne-Melgard
Laurence Marianne-Melgard se dit pour le moment "formatée pour écrire des histoires courtes". Mais elle s’est lancé pour nouveau défi d’écrire un roman et s’y emploie, sans certitude d’y parvenir.
Hier, mardi 06 décembre, Laurence Marianne a participé à l’ouverture du Salon du livre jeunesse et de la BD de Yaoundé, au Cameroun : le Salijey 2022.
A (ré)écouter votre podcast "Rencontre 1ère" qui lui a été consacré, en > cliquant ici !