Révélations sur l’étrange poudre qui sévit dans le peloton cycliste guadeloupéen

Le cyclisme dans la tourmente en Guadeloupe
Evoquée par nos commentateurs sur le Tour Cycliste, quelle est donc cette fameuse poudre d’escampette, qui une fois prise semble pousser, nos cyclistes a tenter de fausser compagnie à leurs camarades? s'agit-il d'un nouveau produit dopant? Pas vraiment, selon les conclusions de notre enquête.
Pour éviter tout amalgame, disons le tout de suite, la poudre d’escampette n’a rien à voir avec le fléau du dopage. En fait l’expression, qui dérive du vieux verbe « escamper », en français courant, signifie décamper, prendre la fuite, ou partir sans dire adieu, souvent brusquement.

Des origines viscérales

Tout serait parti d’une expression qui date du 17ème siècle. Selon les sources, elle ferait allusion aux nombreuses poudres purgatives qui étaient largement utilisées à l’époque. Une fois qu’on les avaient avalées ont n’avait d’autre choix de s’en aller le plus vite possible pour se soulager en un lieu discret afin d’éviter une situation pour le moins embarrassante en public.

Les vertus de la prudence

La poudre d'escampette pourrait avoir des origines militaires

D’autres spécialistes donnent à la poudre d’escampette une origine militaire. Toujours au 17ème, Sur les champs de batailles les artilleurs avaient des assistants chargés de récupérer la poudre stockée à l’arrière, pour des raisons de sécurité. Quand les choses tournaient mal pour leur camp, il n’était pas rare que ces petites mains ne reviennent pas sur le front. Elles étaient donc allées prendre la poudre mais… pour ne pas revenir. En gros elles décampaient.
Voilà donc pour ce qui est de cette fameuse poudre d’escampette. Pour ceux qui auraient pu le penser, la répétition des perfides allusions de nos commentateurs, ne traduit donc aucun comportement répréhensible chez nos valeureux forçats de la route. Au contraire nous leur souhaitons d’avoir le nez creux pour prendre ce produit le plus souvent possible.