Le grand retour des croisiéristes en partie hollandaise

La saison touristique reprend à Saint-Martin, du moins en partie hollandaise. Ces dernières semaines, plusieurs bateaux de croisière ont accosté l'île, déversant des milliers de touristes, quatre mois, à peine après le passage du cyclone Irma. 
Après un ouragan qui a occasionné des dégâts considérables, la saison des croisières offre une embellie à Saint-Martin... Davantage en partie hollandaise. 

Le retour des croisiéristes

Le 4 décembre dernier, le premier bateau de croisière a avoir retrouvé les eaux saint-martinoises a été le "Viking Sea". A son bord, 672 passagers Américains, ont été les premiers à découvrir l'île, après le passage d'Irma.
Jeudi dernier, quatre autres paquebots ont accosté à Philipsburg. Depuis Irma, quatre mois auparavant, les bateaux de croisière se succèdent dans le port de l'île. 12 000 touristes et membres d'équipage ont donc envahi la "friendly island" le même jour. Quelques jours avant, 5 bateaux avaient accosté.
Pour les représentants du port, ce retour des croisiéristes est "un signe d’encouragement" positif. "Le tourisme de croisière renaît progressivement". En effet, en un mois, ce sont pas moins de 30 bateaux de croisière qui ont fait escale à Sint Maarten.
Selon le quotidien Le Pélican, en janvier, 37 autres (contre 93 en 2017) sont annoncés et 44 en février (contre 79 l'an dernier). La croisière reprend, et de fort belle manière, côté hollandais. 
Les responsables du tourisme dans la partie hollandaise ont fait les choses en grand. L'accueil des touristes se fait à grand renfort d'animations et 
Tout est fait pour donner envie de revenir sur l'île. 

Les touristes, un peu curieux de voir l'état de l'île après le passage d'Irma sont plutôt surpris de voir Sint Maarten se relever aussi vite. Et pour certains, venir ou revenir dans la Caraïbe est aussi une façon d'aider à la relance économique de ces territoires. 

La partie française déconseillée

Seul hic, certaines compagnies de croisières déconseillent aux vacanciers de se rendre en partie française, car "les plages ne seraient pas encore prêtes" à accueillir les baigneurs. D'autres proposent tout de même des excursions vers Marigot. Une mise en garde que regrette Valérie Damaseau, la première vice présidente de la Collectivité, présidente de l’Office de tourisme, "certes, Irma a particulièrement endommagé notre beau territoire, mais nous avons conservé notre sens de l’accueil" a t-elle confié au Pélican. Il est vrai que le côté français de l'île se remet plus difficilement. De nombreux sites touristiques, restaurants et autres activités sont encore fermés.