C'est la lettre de l'ancien maire Louly Bonbon qui a ouvert le bal de ces démissions en cascades. La stratégie est simple : L'opposition ayant quatre sièges au conseil municipal, chaque semaine les quatre élus en poste démissionneront et seront remplacés par les quatre suivants qui a leur tour démissionneront jusqu'à épuisement de la liste des 19 candidats de l'opposition.
Dès lors, le tiers du conseil municipal n'étant pas pourvu, le Préfet aura l'obligation d'invalider le conseil municipal de Terre de Haut et d'organiser une nouvelle élections partielle pur la commune.
Dans sa lettre de démission adressée la semaine dernière au maire, Louly Bonbon argumente ainsi :
Depuis votre élection force est de constater que les pratiques claniques que vous avez dénoncées, perdurent et se renforcent tandis que les grands dossiers, vitaux pour pour notre commune sont pour la plupart au point mort. Ne pouvant donc plus longtemps tolérer ces pratiques et cette gestion qui sont à l'opposé de nos valeurs, je vous notifie par la présente conformément à l'art. L2121-4 du CGCT, ma démission de mon poste de conseiller municipal.
Louly Bonbon, conseiller municipal démissionnaire
Deux autres lettres ont immédiatement suivi celle de Louly Bonbon, celle de Débora Caille et celle de Litho Cassin.
Peut-être l'ultime salve de l'actuel combat dans une lutte fratricide et permanente que se livrent deux camps de la commune de Terre de Haut depuis plusieurs années