En juin dernier, un policier municipal découvrait un bébé racoon sur le bord de la route. Âgé d'environ une semaine, le petit était récupéré et confié à la brigade de gendarmerie de Bouillante. Il est soigné par le centre "SOS Faune sauvage avant une remise en liberté en fin d'année.
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L'histoire de ce petit racoon en a touché plus d'un.. Une histoire qui aurait pu être différente, s'il n'avait pas été découvert par un policier municipal, sur le bord de la route. Abandonné, le petit racoon âgé d'une semaine environ a mobilisé ces hommes habitués aux interventions musclées.
Une belle histoire pour le bébé, baptisé Kiko et pour les gendarmes, attachés à l'animal. Ils ont d'ailleurs publié sur leur page Facebook une vidéo pour donner de ses nouvelles.
Le centre "SOS Faune sauvage" assure un rôle de "maman de substitution" pour les petits, abandonnés pour des raisons variées comme la météo, le nombre de petits, leur santé... Leur sevrage prend environ 4 mois pendant lesquels l’équipe se relaie pour les nourrir... Comme les bébés, il faut leur donner un biberon toutes les 3 heures.
En plus de Kiko, un autre petit racoon, baptisé Rocket, est actuellement au centre. Les soigneurs testent actuellement sur eux un protocole d’élevage dit "non-imprégnant". Cette méthode consiste à élever les petits sans les imprégner. Ils leur ont d'ailleurs créé une maman racoon, faite avec une peluche marionnette dans laquelle le soigneur glisse sa main et le biberon. Pour le bébé racoon, la mère n’est donc pas le soigneur mais la peluche.
De plus, ce protocole implique de ne pas parler, regarder ou toucher les bébés, pour limiter au maximum l’association de l’humain avec les comportements maternels. Un dispositif qui devrait permettre qu'ils soient relâchés, sans encombre, d'ici quelques mois.
Un arrêté qui n'est pas toujours respecté, chez nous.
Le 8 août dernier, lors d’une intervention chez des particuliers à Baillif, les gendarmes ont découvert un racoon enfermé dans une cage. Le raton-laveur, capturé cinq mois auparavant, était devenu l'animal de compagnie des enfants de la famille.
Là aussi, l'animal a été libéré et confié aux soins du zoo de Guadeloupe.
La gendarmerie a donc saisi cette occasion pour rappeler que le raton laveur, appelé localement racoon, n’est pas considéré comme une espèce domestique. Il ne peut donc pas être détenu par des particuliers sans détenir un certificat de capacité pour leur entretien et une autorisation d’ouverture d’établissement. Leur destruction, mutilation, capture ou enlèvement, transport, colportage, mise en vente ou leur achat sont des délits punissables d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
(Source : Animogen)
Kiko entre de bonnes mains
Très vite, les gendarmes décident de le remettre au parc zoologique des Mamelles. Il est immédiatement pris en charge par les vétérinaires. Durant les deux derniers mois, le petit racoon a été soigné au centre "SOS Faune sauvage". Deux mois, après, le petit racoon se porte bien et devrait retrouver la liberté, d'ici la fin de l'année.Une belle histoire pour le bébé, baptisé Kiko et pour les gendarmes, attachés à l'animal. Ils ont d'ailleurs publié sur leur page Facebook une vidéo pour donner de ses nouvelles.
Le centre "SOS Faune sauvage" assure un rôle de "maman de substitution" pour les petits, abandonnés pour des raisons variées comme la météo, le nombre de petits, leur santé... Leur sevrage prend environ 4 mois pendant lesquels l’équipe se relaie pour les nourrir... Comme les bébés, il faut leur donner un biberon toutes les 3 heures.
En plus de Kiko, un autre petit racoon, baptisé Rocket, est actuellement au centre. Les soigneurs testent actuellement sur eux un protocole d’élevage dit "non-imprégnant". Cette méthode consiste à élever les petits sans les imprégner. Ils leur ont d'ailleurs créé une maman racoon, faite avec une peluche marionnette dans laquelle le soigneur glisse sa main et le biberon. Pour le bébé racoon, la mère n’est donc pas le soigneur mais la peluche.
De plus, ce protocole implique de ne pas parler, regarder ou toucher les bébés, pour limiter au maximum l’association de l’humain avec les comportements maternels. Un dispositif qui devrait permettre qu'ils soient relâchés, sans encombre, d'ici quelques mois.
Un racoon comme animal de compagnie
Pour rappel, selon l'arrêté du 17 février 1989 fixant les mesures de protection des mamifères, le racoon ou raton laveur est inscrit dans la liste des espèces protégées de Guadeloupe.Un arrêté qui n'est pas toujours respecté, chez nous.
Le 8 août dernier, lors d’une intervention chez des particuliers à Baillif, les gendarmes ont découvert un racoon enfermé dans une cage. Le raton-laveur, capturé cinq mois auparavant, était devenu l'animal de compagnie des enfants de la famille.
Là aussi, l'animal a été libéré et confié aux soins du zoo de Guadeloupe.
La gendarmerie a donc saisi cette occasion pour rappeler que le raton laveur, appelé localement racoon, n’est pas considéré comme une espèce domestique. Il ne peut donc pas être détenu par des particuliers sans détenir un certificat de capacité pour leur entretien et une autorisation d’ouverture d’établissement. Leur destruction, mutilation, capture ou enlèvement, transport, colportage, mise en vente ou leur achat sont des délits punissables d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
L'imprégnation chez les animaux
L’imprégnation se produit lorsqu’un animal est tout jeune, c’est à dire de la naissance jusqu’au sevrage. C’est la période au cours de laquelle il se construit, prend conscience de son espèce, du groupe auquel il appartient. C’est pourquoi l’homme, s’il intervient avant le sevrage en lieu et place des parents, sera considéré comme un congénère par le sujet, faussant les repères de celui-ci. Le petit s’identifiera alors davantage à l’espèce humaine, dont il se sentira plus proche.(Source : Animogen)