Le secteur du tourisme, autre victime collatérale du coronavirus

Le secteur du tourisme, parmi d'autres pôles économiques, essuie les plâtres de la crise du COVID-19, chez nous. Pour atténuer le mal, les professionnels de l'hôtellerie entendent bien faciliter la vie du peu d'usagers restés dans leurs établissements.

Quand les touristes désertent les hôtels


Depuis une semaine, les hôtels de Guadeloupe se vident. Les vacanciers, particulièrement les Français de l'Hexagone, les Américains et les Canadiens, font tout pour rentrer chez eux. Résultat : les taux d'occupation, en cette actuelle saison haute touristique, sont divisés par deux, voire par trois.
Par exemple, l'hôtel "Créole Beach", au Gosier, qui compte 276 chambres et qui est d'habitude complet en mars, tourne aujourd'hui avec moins de 100 clients.
Même sentence pour "La Toubana", à Sainte-Anne, comme le confirme la Directrice de l'établissement, Chloé ARNOUX :

Les clients désertent l'Hôtel de Sainte-Anne, en pleine saison touristique

 

Tout un secteur dans la tourmente


En l'absence de clients dans les hôtels et de croisiéristes, les commerces, les comerces, les gites, mais aussi les taxiteurs et les compagnies d'excursions sont quasiment aujourd'hui au chômage technique.a cela s'ajoute, bien sûr, tous les fournisseurs et prestataires indirects.
Le tourisme, secteur clé de l'économie en Guadeloupe, est à l'arrêt.
Les pertes vont se chiffrer à plusieurs millions deuros.
Ecoutons, à ce sujet, Patrick VIAL-COLLET, président du groupement des hoteliers de Guadeloupe et président de la Chambre de commerce et d'industrie des îles de Guadeloupe (CCIIG), sûr que le secteur se relèvera de cette crise :
Impact de la crise du coronavirus sur le secteur hôtelier, en Guadeloupe. ©Guadeloupe La 1ère