Près de 11.500 personnes en Guadeloupe parmi lesquelles 54% d’hommes et 46% de femmes. Ici, la prostate c’est 2/3 des cancers des hommes. Chez les femmes c’est le sein, pour presque la moitié des cas.
Troisième cancer : le colorectal, autour des 10% pour les 2 genres.
Un état des lieux à peu près équivalent à l’hexagone...
Le panorama 2023 de l’Institut National du Cancer classe en tête la prostate et le sein. Deux cancers pour lesquels on observe 2 des meilleurs taux de survie compte tenu des avancées de la recherche.
Finie l’époque où la maladie rimait avec départ obligatoire
Si certains traitements avancés restent hors de portée, ces dernières années le territoire s’est doté de professionnels qualifiés et d’équipements adaptés. Bien évidemment tout cela pourrait être optimisé mais en Guadeloupe, on est désormais organisé pour prendre soin des patients.
Pour autant, certains traitements avancés restent hors de portée comme la radiothérapie stéréotaxique. Une absence qui ne diminue pas l'ambition de soigner efficacement sur place.
Retenons malgré tout qu'en matière de mortalité le cancer du poumon chez l’homme, devance le colorectal et la prostate. Chez la femme c’est le sein, puis le poumon et le colorectal. Globalement à lui seul le cancer du poumon est le plus meurtrier : 33.100 victimes en 2018 par exemple, tous genres confondus.
Pour ce qui est de la prévalence chez l’homme, le nombre de cas incidents de cancers a presque doublé entre 1990 et 2023. Une hausse due essentiellement à l’augmentation et au vieillissement de la population. Chez la femme, il a plus que doublé. Le fruit de l’augmentation du risque de cancer pour la femme, même si l’augmentation et le vieillissement de la population féminine sont également constatés sur la période.