Sept familles de Petit-Bourg chassées de leurs maisons par l'érosion de la falaise

Le recul du trait de côte de la section Belair de Petit-Bourg est inexorable et oblige les habitants de la zone à abandonner leurs maisons. Près de sept familles font désormais l’objet d’une opération de relogement par la SEMSAMAR.
Cocotiers après cocotiers, la côte de Petit-Bourg cède du terrain à la mer. Les éléments font leur office et chaque jour est un suspens pour les habitants de la zone. Depuis plus de 10 ans, la mairie de Petit-Bourg alerte les habitants des zones à risques et cette fois, c’est le tour des résidents du littoral de Belair.

22 personnes ont dû abandonner leurs maisons pour s’installer du côté de Saint-Jean. Cependant, tous n’ont pas compris l’impératif du départ. André Bolivar, nargue le vide qui s’est creusé derrière sa maison. Il en est sûr, les fondations tiendront. De plus, bouger signifie la fin de sa petite boutique. L’homme a du mal à faire son deuil.
 
 

Déconstruction de l’existant

La zone fait l’objet d’une opération de résorption de l’habitat insalubre. C’est donc la SEMSAMAR qui a autorité de la mairie pour déconstruire les habitations. L’électricité et l’eau seront coupés, puis les engins de chantiers viendront démolir les constructions restantes.

Le recul du trait de côte est un risque qui concerne un grande superficie du littoral de la Basse-Terre de Petit-Bourg jusqu’a la limite sud de Capesterre-Belle-Eau. Son étude fait l’objet d’un partenariat entre le bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) et la DéAL.