Solidarité : Des "paniers garnis de Noël" pour les plus démunis

Depuis quelques années, avec quelques bénévoles, Erick Clitus tente de redonner le sourire aux personnes démunies ou esseulées. Sa recette : un panier de provision pour Noël et une bonne dose de gaieté.
Noël, c'est le temps du partage et de la générosité mais c'est aussi celui de la solidarité. À Capesterre-Belle-Eau, un homme en a fait sa ligne de vie et a organisé une distribution de "paniers garnis". Depuis quelques années, avec quelques bénévoles, Erick Clitus tente de redonner le sourire aux personnes démunies ou esseulées. Sa recette : un panier de provision pour Noël et une bonne dose de gaieté.

Eric est électricien mais aujourd'hui, il va se déplacer sans sa boîte à outils.

Nous sommes en train de faire un embarquement pour ramener les colis pour les personnes en difficulté.

Erick Clitus

Erick Clitus tente de redonner le sourire aux personnes démunies ou esseulées.

Car l'homme a le cœur sur la main...  Dans le panier garni, il y a de l'igname jaune, des bananes jaunes, des patates douces, de l'ananas... Et dans sa fourgonnette, l'équivalent de 1000 euros de marchandise à distribuer à une vingtaine de personnes. 

Dans le panier garni, il y a de l'igname jaune, des bananes jaunes, des patates douces, de l'ananas...

On a pas donné du saumon ni du foie gras mais on a donné de la qualité et du local sur le territoire.

Erick Clitus

L'électricien n'en est pas à sa première tournée pour voler au secours des plus démunis. 

Ce désir d'aider des gens, ça vient de ma jeunesse. J'ai connu la misère. Ma maman travaillait sur la banane. Je n'ai jamais connu mon père mais il a voulu me connaître à 22 ans. 

Erick Clitus

Une enfance qui a laissé des traces et qui a ouvert un peu plus à la détresse des autres.

On va descendre tout près là chez Marie. Elle est dans une situation tellement difficile. La première fois que j'ai été là, je me suis dit que ce n'était pas possible, que quelqu'un ne pouvait pas vivre là..

Erick Clitus

Marie vit dans une case sans ruelle, sans confort mais surtout sans eau courante. La retraitée survit avec 900 euros de pension.

Marie vit dans une case sans ruelle, sans confort mais surtout sans eau courante.

C'est très compliqué quand on n'a pas les moyens...

Marie

La solitude et la précarité n'ont pas de frontières, elles se sont aussi logées dans un lotissement. Alors pour Jeanne aussi, ce sera Noël avant l'heure. Et pour ces étrennes faites de victuailles, Jeanne le sait, c'est un coup de pouce pour son porte-monnaie.

Et pour ces étrennes faites de victuailles, Jeanne le sait, c'est un coup de pouce pour son porte-monnaie.

 

Nous sommes des malheureux ici. Il y en a qui ont de l'argent mais moi je n'en ai pas. Je touche une retraite de 700 euros pour tout faire donc ça met du baume au coeur.   

Jeanne

Erick, quant à lui, va poursuivre sa tournée avec le cœur léger.