Des stratégies communes et différentes pour un même combat

"Le tourisme est la sève de nos îles, il faut préserver nos économies" Claude Es Hogan, ministre environnementaliste de Montserrat, représentant de l'OECO
Alors que la 1ère Conférence Internationale sur les sargasses s'achève et en attendant le discours final d'Edouard Philippe ce samedi après midi, ce sont des voix unanimes qui ont affiché la satisfaction des participants et leur attente quant aux décisions qui sont maintenant à prendre
C'est ce samedi après-midi, après avoir participer à un mini sommet en compagnie de tous les Etats représentés à cette Conférence Internationale sur les Sargasses, ainsi que les exécutifs des collectivités des Antilles et de la Guyane, que le Premier Ministre français Edouard Philippe expliquera la vision française du problème "sargasses" et les décisions prises par lui pour accompagner cette lutte contre l'envahissement des algues brunes. 
Mais dès ce matin chaque représentant a pu exprimer les conclusions qu'il tire de ces trois jours de rencontre au sommet sur un thème qui nécessite, et ils l'auront aussi souligné, une vision globale pour une action concertée.

De fait, cette Conférence internationale est un premier pas dans un processus lancé avec les pays de l'OECE, l'Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale, pour tenter de trouver des solutions dans ce dossier des algues sargasses.
Un cycle de trois ans est lancé, entre l'OECO et la Région Guadeloupe, pour aboutir à des accords de coopération au niveau régional. 
©guadeloupe
Au niveau de l'Etat français, le Premier Ministre est donc attendu sur les solutions diplomatiques à mettre en place. Beaucoup de pays de la zone espèrent un abondement du Protocole de Carthagène, une solution internationale pour qualifier juridiquement ces algues brunes qui, jusqu'à ce jour, sont dans le flou juridique quand elles sont en haute mer.