Toussaint : La tradition des illuminations respectée

Cimetière de Sainte-Rose, en Guadeloupe
A la période de la Toussaint, les cimetières du département, plutôt déserts connaissent une animation inhabituelle. Rires et prières envahissent les lieux pendant deux jours... Petits et grands réunis pour illuminer les tombes de nos défunts. 
La Toussaint est une fête catholique qui célèbre l'ensemble des saints et des saintes, chaque 1er novembre. Un rite qu'il ne faut donc pas confondre avec la fête des morts, qui a lieu le lendemain, soit le 2 novembre. Deux fêtes qui se confondent un peu chez nous. Durant ces deux jours, les Guadeloupéens se rendent dans les cimetières pour honorer la mémoire de leurs êtres chers. 
Cimetière de Morne-à-l'Eau
 

Un moment de recueillement en famille 

Comme chaque année, la tradition a été respectée dans l'archipel. Ils étaient nombreux à arpenter les allées des cimetières, bougies à la main, à la recherche des tombes de leurs disparus, ce 1er novembre. Des allées et venues qui continuent le 2 novembre, jour des défunts. 
Fêter nos morts, se souvenir d'eux et prier pour ceux qui sont partis, un rituel qui ne se perd pas. 
Et ce soir du 1er novembre, les larmes laissent souvent place aux éclats de rire et aux retrouvailles. C'est souvent l'occasion de revoir des proches perdus de vue, ou de découvrir ou de redécouvrir des parents éloignés. 
C'est souvent en famille que les Guadeloupéens se rendent sur les tombes de leurs défunts. Grands-parents, parents, transmettent cette tradition à leurs enfants et petits-enfants... Afin qu'eux aussi perpétuent cette tradition. C'était le cas, hier soir, au cimetière du Lamentin où se sont rendus Lise Dolmare et Christian Danquin. 
©guadeloupe
C'est aussi le moment du souvenir. Nos disparus ont laissé une empreinte sur notre vie. Souvent, autour d'une tombe, le recueillement fait place aux anecdotes et autres histoires de famille. Et pour certains, le souvenir du disparu est toujours bien présent... 
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