Un Traditour profondément guadeloupéen

A la suite du TGVT, depuis l'an dernier le Traditour s'est  installé dans le calendrier de la voile guadeloupéenne. Mais bien ancré dans la société guadeloupéenne, il porte en lui ses valeurs : mixité et intergénération. Avec un enjeu principal : la remise en jeu du titre d'Hugo Thelier
Côté pile, il y a les caractéristiques de la course. Elles se résument en quelques chiffres : 

-29 canots engagés,
- 9 étapes à courir
- 113 miles nautiques à couvrir
- une 1ère moitié dans le sud de l'Archipel
- une seconde dans le nord

Côté face, le côté plus humain, il y a des hommes et des femmes, toutes générations et tous secteurs socio-économiques confondus. Mais le Traditour, ce sont surtout des équipages jeunes, assez impétueux pour faire bouger des anciens. Ce sont aussi ces femmes, de plus en plus présentes; elles auront au moins trois ou quatre équipages cette année. Et certaines seront engagées dans des équipages mixtes. 

Et puis, le challenge sera bien là : faire mieux qu'Hugo Thélier sur son"Lewop sé nou osi". Et à ce jeu-là le fougueux et tout aussi jeune Jonas Astorga du  "Yasala" est prêt à relever le défi.
©guadeloupe
Et les canots ont aussi été bénis par l'évêque de Guadeloupe...
En fait, la voile guadeloupéenne représente la créolité dans tous les sens du terme, et surtout, le vivre ensemble guadeloupéen. Tant il est vrai que dans le monde et même en Guadeloupe, comme l'aurait dit Aristote :

"Il y a trois sortes d'hommes : les vivants les morts et ceux qui vont sur la mer"