Parmi les secteurs économiques touchés par la crise sanitaire, la filière du melon. C'est un coup dur pour les producteurs guadeloupéens qui avaient misé sur cette année pour retrouver en partie l’équilibre financier de l’organisation des producteurs, en perte financière depuis plus de 10 ans
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Près de 2000 tonnes de la production destinées à l’exportation risquent de périr, faute de fret aérien. Cette période d’avant Pâques est celle du pic de la production du melon de contre saison en Guadeloupe
L’organisation des producteurs avait prévu d’expédier près de 2700 tonnes vers la France et l’Europe. Mais aujourd’hui, et pour les jours à venir, les mouvements d’avions sont rares.
Seule Air France arrive à transporter quelques dizaines de tonnes vers Orly.
C’est donc une perte sèche pour les producteurs guadeloupéens.
Ces derniers, via les autorités préfectorales et la DAF, essaient de mettre en place des liaisons cargo mais cela demeure le parcours du combattant, du fait de la crise sanitaire alors que le temps est compté pour cette denrée périssable.
En bout de course, si l’opération cargo ne se met pas en place, c’est une grosse partie de la récolte qui restera dans les champs, soit près de 2000 tonnes, car le marché local ne pourra pas absorber toute cette production.
Avec les pertes enregistrées les années précédentes à cause, notamment, des méventes du à l’entrée plus tôt sur le marché du melon du Maghreb et d’Afrique, c’est toute la filière qui pourrait disparaître en Guadeloupe. Avec à la clef, plusieurs dizaines d’emplois en moins
L’organisation des producteurs avait prévu d’expédier près de 2700 tonnes vers la France et l’Europe. Mais aujourd’hui, et pour les jours à venir, les mouvements d’avions sont rares.
Seule Air France arrive à transporter quelques dizaines de tonnes vers Orly.
C’est donc une perte sèche pour les producteurs guadeloupéens.
Ces derniers, via les autorités préfectorales et la DAF, essaient de mettre en place des liaisons cargo mais cela demeure le parcours du combattant, du fait de la crise sanitaire alors que le temps est compté pour cette denrée périssable.
En bout de course, si l’opération cargo ne se met pas en place, c’est une grosse partie de la récolte qui restera dans les champs, soit près de 2000 tonnes, car le marché local ne pourra pas absorber toute cette production.
Avec les pertes enregistrées les années précédentes à cause, notamment, des méventes du à l’entrée plus tôt sur le marché du melon du Maghreb et d’Afrique, c’est toute la filière qui pourrait disparaître en Guadeloupe. Avec à la clef, plusieurs dizaines d’emplois en moins