L'UDE-MEDEF souhaite un réel engagement des banques aux côtés des entreprises guadeloupéennes

Les chefs d’entreprises sont nombreux à se plaindre de  l’absence de soutiens financiers au point que le MEDEF vient d’adresser un courrier aux organisme bancaire de Guadeloupe pour leur demander de jouer le jeu…
Le nouveau point de l’Etat sur la situation économique liée à la crise du Coronavirusfait état d'un peu plus de 6000 établissements qui ont été autorisés à avoir recours au chômage partiel, un peu plus de 7700 TPE qui ont bénéficié du fond de solidarité.
Hors micro, de nombreux chefs d’entreprise confient que leurs banques ne leurs répondent même plus au téléphone.
Une réalité que semble confirmer le MEDEF dans sa missive adressée aux établissements bancaires de Guadeloupe et le syndicat des patrons n’y va par quatre chemins. D’entrée de jeu, il rappelle aux banques qu’outre Atlantique, de nombreux prêts garantis par l’Etat ont été mis en œuvre, alors qu'en Guadeloupe, expliquent-ils, les chefs d’entreprises sont "totalement désemparés par le traitement de leurs dossiers."
Et pourtant plus de 300 demandes ont bien été faites, dont 76 soutenus pour un montant de 20 millions d’euros. L’union des Entreprises parle de frilosité, de manque de solidarité injustifié qui met en péril la capacité productive de l’Archipel.
Bruno Blandin, Président de l'UDE-MEDEF

Ce que redoute l’UDE MEDEF : un effondrement de nombreuses sociétés qui, faute de trésorerie, pourraient se retrouver acculées avec à la clé, l’incapacité de rebondir et donc la perspective d’un chômage massif pour tout ceux que ces établissements emploient.
Mais le MEDEF met aussi en garde les banques, qui dépendent largement du dynamisme économique, qu’elles sont pourtant aujourd’hui en train de le mettre en danger par leur manque de soutien

VOIR :

Courrier de l'UDE-MEDEF adressé aux organismes bancaires