L'Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe s'interroge sur la valeur de la parole de l’Etat.

Le syndicat, opposé au maintien du couvre feu en Guadeloupe malgré le déconfinement avait déposé une requête en référé liberté et réclamé au préfet une copie de l’arrêté relatif à cette disposition…Un couvre- feu dont la suspension est finalement annoncée le mardi 12 par les autorités…
Or, la décision du tribunal précise qu’aucun acte relatif à un couvre-feu n’a été pris par le préfet. Selon l’UGTG cette « incohérence » traduirait une utilisation irrégulière de l’autorité conférée par les fonctions de préfet qui relève, je cite : « de l’intimidation, de la manœuvre de la gestion par la manipulation, (…). Le syndicat dénonce une méthode « illégale, arbitraire et en violation des lois de la république » fin de citation.