Cette fois encore la candidature de Soazic Lemoine n'a pas convaincu ses paires. Elle n'a recueilli aucune voix. L'élection qui intervient dans une atmosphère de tension avec le Pôle Martinique a été reportée. Vincent Valmorin poursuivra l'intérim qu'il exerce
depuis la mort d’Alex Méril
depuis la mort d’Alex Méril
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Maitre de conférence en biologie et élue au conseil académique, Soazic Lemoine était la seule candidate pour ce poste de vice-président. Connue pour ses travaux sur la contamination des poissons crustacés et mollusques au chlordécone et leur décontamination elle l'est aussi pour ses prises de position dans la gestion de l'Université.
Ce scrutin était d'ailleurs une 3ème tentative pour elle. Femme de caractère, proche du camp Martiniquais, en 2017 déjà elle s’était présentée mais n’avait récolté qu’une voix et avait été battue par Rudy Calif. L’an dernier face à Alex Méril elle n’avait aucun suffrage. Cette fois encore, malgré l’absence d’adversaire, elle n'a pas pu réunir la majorité des suffrages des membres élus du conseil d’administration, 8 sur 15, nécessaire pour espérer ravir le poste.
Faute de succès, l’élection a donc été reportée pour une fonction qui ne semble guère attirer les foules. Peut-être parce que déjà très exposée et avec une importante charge de travail en temps normal, il faut désormais y rajouter les tensions avec le pôle Martinique autour de la répartition des moyens et les velléités sécessionnistes.
Avec même l’irruption sur la scène du gouvernement. Bien que le directeur de cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation qui avait cru devoir sermoner le président de l'Université et l'administrateur par intérim à propos du refus de recevoir la commission parlementaire, ait été lui-même limogé, un conseiller d’Etat mandaté par la ministre est malgré tout attendu début mai pour « dresser un état des lieux de la situation l’Université des Antilles depuis la transformation de l’UAG en UA ».
Ce scrutin était d'ailleurs une 3ème tentative pour elle. Femme de caractère, proche du camp Martiniquais, en 2017 déjà elle s’était présentée mais n’avait récolté qu’une voix et avait été battue par Rudy Calif. L’an dernier face à Alex Méril elle n’avait aucun suffrage. Cette fois encore, malgré l’absence d’adversaire, elle n'a pas pu réunir la majorité des suffrages des membres élus du conseil d’administration, 8 sur 15, nécessaire pour espérer ravir le poste.
Faute de succès, l’élection a donc été reportée pour une fonction qui ne semble guère attirer les foules. Peut-être parce que déjà très exposée et avec une importante charge de travail en temps normal, il faut désormais y rajouter les tensions avec le pôle Martinique autour de la répartition des moyens et les velléités sécessionnistes.
Avec même l’irruption sur la scène du gouvernement. Bien que le directeur de cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation qui avait cru devoir sermoner le président de l'Université et l'administrateur par intérim à propos du refus de recevoir la commission parlementaire, ait été lui-même limogé, un conseiller d’Etat mandaté par la ministre est malgré tout attendu début mai pour « dresser un état des lieux de la situation l’Université des Antilles depuis la transformation de l’UAG en UA ».