Usine "Belle Eau Cadeau" : une casse synonyme de baptême du feu, pour le SMGEAG

Au lendemain de la création officielle du Syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de Guadeloupe (SMGEAG), une casse est survenue à l'usine Belle Eau Cadeau. L'opérateur a mis les moyens pour rétablir le service et a joué la carte de la transparence, via une communication détaillée.

A peine créé, le nouveau Syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG) est confronté à la dure réalité de la tâche qui lui incombe.

Le tout premier communiqué de presse produit par cette entité, qui se veut fédératrice, concernait, hier, une casse.
En effet, comme cela arrive de temps à autre, un incident est survenu sur le réseau de l'usine "Belle Eau Cadeau", ce qui a généré des perturbations, voire des coupures d'eau, dans plusieurs sections des Grands Fonds, sur les territoires des communes du Gosier (Labrousse, Labouaye, Barbes, Bois de Rose, Morne Diavet, Cocoyer, Mare à Bwè, Champagne, Goyave, Besson, Tombeau, Grande Ravine, Impasse Nocente) et des Abymes (Bouliqui, Boisvin, Desravinière, Bozon, Caraque, Chazeau, Coma, Tertulien Azède, Pavé, Beausoleil, Fonds Bambou), mais aussi, à postériori, à Sainte-Anne, Saint-François et à La Désirade

Cette situation a duré de 8h, ce jeudi 2 septembre 2021, jusqu'à la fin de soirée.

Au moins, à l'occasion de cet incident, le SMGEAG a joué la transparence, en faisant le point sur l'avancée des travaux ; objet d'un deuxième communiqué, en fin de journée.
On apprenait alors que le fonctionnement de l'usine de Deshauteur a dû être stoppé, pour une durée de 4 heures, pour palier à une forte arrivée d'eau, dans la fouille.

Pour rétablir le service, le syndicat mixte a mobilisé quatre équipes d’exploitation, pour les opérations de manipulation de vannes, un chef de chantier, trois ouvriers canalisateurs, un chauffeur de pelle à chenille, un chauffeur de tractopelle, un chauffeur de camion.
Côté moyens matériels, il a fallu dépêcher sur place, notamment, une pelle de 16 tonnes, une pelle de 8 tonnes, un tractopelle, une grosse pompe thermique, un camion de 36 tonnes, un porte-char, trois tronçonneuses.
Devant cette énumération, on comprend le coût que peut représenter la réfection des canalisations, sur tout le territoire.

Et, comme le veut la formule consacrée :

Le SMGEAG, s’excuse de la gêne occasionnée et remercie ses abonnés de leur compréhension.

Communiqué du 02/09/2021