L'usine sucrière de Marie-Galante en sursis

Le Conseil d’Administration de l’usine sucrière de Marie-Galante se tenait aujourd’hui à Paris. L'établissement à une semaine pour trouver une solution à ses problèmes de trésorerie. 
La sucrerie-rhumerie de Marie-Galante ne déposera pas le bilan… Du moins, pas tout de suite.
Lors du conseil d’administration de SRMG, qui s’est tenu aujourd’hui en région parisienne, il a été constaté que, malgré le versement des aides européennes, il n’était pas possible d’autofinancer une nouvelle campagne sucrière.

Une semaine pour une solution

Un déficit d'1,45 million d'euros et une procédure d'alerte qui pourrait rentrer dans sa 2ème phase au 17 février, c'est ce que vient de décider le Conseil d'administration de l'unité sucrière de Grand-Anse de Marie-Galante.
La faute à l'absence de subventions versées par l'Etat et les collectivités (Région et Département) pour un montant de 2,6 millions d'euros l'an dernier. 
Des aides indispensables au démarrage de la campagne sucrière, selon la direction, qui demande la signature d'une convention d'ici une semaine pour limiter les problèmes de trésorerie. 
Une nouvelle convention d’équilibre va être proposée aux signataires, les partenaires financiers, pour solder les sommes dues par l’Etat en 2016 et engager, au plus vite, les soutiens pour 2017.
Elle devra être signée avant vendredi prochain pour financer la prochaine campagne sucrière, sinon… La sucrerie-rhumerie de Marie-Galante risque de déposer le bilan.