Comme chaque année, en période de grandes vacances scolaires, c’est la même question qui revient : rester en Guadeloupe ou voyager ? Dans les deux cas, le choix est large et chacun y trouve son compte, finalement.
Quitter l’archipel pour découvrir d’autres horizons, cela est toujours exaltant. Mais en restant, on a tout le loisir de (re)découvrir les sites de l’archipel, dont chaque île a beaucoup à offrir.
En cette mi-juillet, alors que les vacances sont bien entamées, les agences de voyages sont encore très sollicitées.
Vous voyagez ou vous restez ?
Pour quelle option avez-vous tranché ? Nous avons posé la question à quelques Guadeloupéens.
Évidemment, le problème ne se pose pas pour ceux qui continuent de travailler, en juillet et/ou en août.
Pour les autres, le budget est le premier critère déterminant.
Je n’ai encore rien prévu. Je fais le tour, pour voir ce qu’il y a de dispo. Et, en fonction des moyens, voir ce que je peux faire.
Rosita, Guadeloupéenne en vacances
Nous partons à Punta Cana, la République dominicaine ! Pour se faire plaisir, pour faire plaisir aussi aux enfants, parce qu’ils ont bien travaillé à l’école. Et je crois qu’on l’a mérité ! Je rêve d’y aller depuis un moment, l’occasion est arrivée et puis voilà !
Céline, Guadeloupéenne en vacances
Malheureusement, on reste sur l’île. On n’a pas le budget, tout simplement. Il y a de quoi faire, au niveau de l’île.
Caroline, Guadeloupéenne en vacances
Les candidats au voyage privilégient deux destinations : l’Hexagone, pour y retrouver des parents ou des connaissances, ainsi que la République dominicaine, où les formules "all inclusive" sont alléchantes. Les croisières au départ de Miami ont aussi la côte.
À (re)voir le reportage de Yannis Elie et Olivier Duflo :
Les réservations de gîtes en berne
Pour ceux qui restent au pays, il y a toujours moyens de profiter d’un séjour hors de chez soi.
La clientèle locale est une aubaine pour les hébergeurs, surtout les propriétaires de gîtes, en cette basse saison touristique. Mais les vacanciers ne se sont pas encore manifestés, selon ces professionnels, contrairement à l’an dernier, où les réservations avaient été finalisées en amont.
Nous avons noté un changement dans le comportement de la clientèle. On a eu des clients de dernière minute ; la décision de vacances était à la dernière minute. Ce qu’on a observé aussi, c’est le manque de visibilité. Dans notre métier, nous travaillons toujours avec un an d’avance ; nos carnets de réservations se remplissent avec un an d’avance. Ça n’a pas été le cas, cette fois.
Olivia Ramoutar, présidente de la Fédération du tourisme de proximité
Durant les vacances 2023, les gîtes étaient remplis à hauteur de 85% à 100%.
Il faut bien noter que, pour les scolaires, les derniers résultats d’examens n’ont été dévoilés que la semaine dernière. Le calendrier des évènements sportifs régionaux et nationaux a aussi été bouleversé, notamment du fait de la tenue des JO Paris 2024.