La Covid-19 a vidé les bancs des fidèles, voilà déjà plus d’un an.
Dans les lieux de culte, chacun se plie au nouveau rituel salvateur des gestes barrière et garde ses distances de ses frères et soeurs.
En pleine flambée de l’épidémie, la boussole des croyants reste la foi.
Mais pour l’église catholique, cela ne suffit pas.
L'église dit que c'est d'abord les scientifiques qu'il faut écouter.
Chez les évangélistes, il n'y a plus eu la moindre célébration, ni aucun rassemblement de fidèles, depuis le 15 aout dernier. Le temps de laisser la quatrième vague de l'épidémie de coronavirus s’apaiser.
Pour ces fidèles, aucune consigne n'est donnée, pour ou contre la vaccination.
Chacun bien sûr est renvoyé à sa conscience, avec deux critères : on leur dit prenez des informations auprès de personnes compétentes et bien informées (le médecin de famille, par exemple) et n'oubliez pas que, quand on est chrétien, on agit toujours avec une motivation fondamentale, à savoir l'amour de Dieu et l'amour du prochain.
Au plus près de la nature et loin du tumulte de la ville, le prêtre hindou Freddy Kader, estime que le virus et ses ravages sont à l’image du chaos causé par l’Homme sur la planète. L’hindouisme reste avant tout un art de vivre. Alors, ce converti prêche pour l’équilibre et l’harmonie.
Il ne faut pas oublier que l'hindouisme c'est la tolérance. Si je te dis de faire quelque-chose et quand je t'enseigne, je te dis quelque-chose d'autre, c'est que je suis en contradiction avec moi. Dans la tolérance, il y aura des pour et des contre.
Au plus fort de l’épidémie, pour les croyants ou non croyants, le covid reste pour tous une épreuve à surmonter.
A (re)voir le reportage de Rodrigue Lami et Marie-Lyne Plaisir :