Arrivée vers 14 heures, la candidate à l'élection présidentielle a été accueillie au son des tambours à l'aéroport de Pointe-à-Pitre par des militants scandant "Valérie ! Valérie !" et agitant de petits drapeaux tricolores derrière une banderole "La Guadeloupe avec Valérie Pécresse".
Accueil chaleureux
Embrassades et cadeaux : "On voudrait que ça dure encore trois semaines !" a lancé la candidate LR, dont la campagne a connu un certain nombre de trous d'air.
Quant à la qualité de l'accueil "c'est de bon augure", a ajouté la présidente de la région Ile-de-France qui plafonne à environ 10% dans les sondages.
Valérie Pécresse a ensuite rencontré le président de la région Guadeloupe Ary Chalus, qui voulait lui "dire un grand merci" pour l'engagement pris par la région Ile-de-France avec la livraison de 100 000 masques et des respirateurs au plus dur de la crise du Covid, a-t-elle expliqué après l'entretien.
Soutien affiché de la candidate à la filière canne
Elle s'est ensuite rendue à l'usine sucrière de Gardel au Moule, où elle a pu s'entretenir avec quelques salariés. La candidate à la présidentielle a tenu à souligner que le site était "exemplaire en matière écologique" car "zéro carbone. La bagasse de la canne est utilisée pour pouvoir produire toute l'énergie dont le site a besoin". Valérie Pécresse milite pour aider la filière canne, victime de lenteurs administratives. "3 ans de retard sur les aides à la replantation à cause de la complexité des dossiers. Donc, je voulais venir ici pour parler du choc de simplification".
Des propositions pour les Outre-mer
Elle a également annoncé son intention de créer une banque des Outre-mer, "pour avoir un seul guichet et un seul plan d'investissement pour les Outre-mer en matière d'infrastructures et en matière industrielle".
Valérie Pécresse en a profité pour expliquer d'autres points de son programme à destination des territoires ultramarins, notamment le gel des prix de 600 produits de première nécessité. Elle souhaite aussi "garantir une hausse des salaires pour tous ceux qui travaillent, pour les ouvriers de première ligne. C'est ce que je ferai dès juin, avec une augmentation de 3% et sur le quinquennat, 10% de hausse des salaires", a-t-elle précisé.
A (re) voir le reportage de Bruno Pansiot-Villon et Ludovic Gaydu :