66 030 demandeurs d'emploi en Guadeloupe
Première étape de cette visite ministérielle, une rencontre avec des demandeurs d'emploi. On le sait, le chômage est une problématique endémique des territoires d’outremer... un chômage de masse 3 fois plus élevé que dans l’Hexagone, notamment chez les jeunes.En Guadeloupe, on compte 66 030 demandeurs d'emploi. Parmi eux, 31 820 femmes
Murielle Pénicaud avait à coeur de défendre le pacte pour l’emploi... Durant cette discussion, il a été question de l'emploi et des différentes mesures qui sont en place et qui participent à la solidarité avec les publics en difficulté.
Les contrats aidés maintenus sous conditions
Au cours de cette table ronde, la ministre a annoncé que les contrats aidés seraient maintenus, en 2018. Uniquement pour les secteurs non marchands, soit les associations et le service public.Le budget alloué l'an prochain, pour ce dispositif, sera le même que celui de 2017. Mais, Muriel Pénicaud a fait savoir que les contrats aidés n'étaient pas, pour elle, la solution au chômage.
- D’attribuer des moyens aux structures chargées de l’insertion, notamment le PÔLE EMPLOI GUADELOUPE
- De mettre en place un plan de régularisation des salariés non déclarés, ou laissés pour compte à Saint Martin suite aux passages des cyclones.
- De mettre en place un plan d'action régional de promotion et de recrutement des jeunes diplômés par les collectivités et les entreprises.
- De mettre en place des actions de formation en adéquation avec les projets sur le territoire, afin de prioriser l’embauche des Guadeloupéens (exemple : CHU)
- De respecter tous les protocoles signés (Pôle emploi, LKP….)
Pour sa part, la FSU Guadeloupe
appelle la ministre du travail à prendre conscience des réalités locales. Les contrats aidés répondent à un besoin réel dans la région et ceux qui ne seront pas remplacés créeront des défaillances dans les services publics de l’archipel. Les contrats aidés permettent de maintenir un emploi et la survie de centaines de personnes.