Daniel Dimbas, l'une des voix de Typical Combo, s'en est allé

Daniel Dimbas, dit Dany, guitariste et membre fondateur du groupe emblématique Typical Combo s'est éteint, dans la nuit de jeudi à vendredi. Il avait 64 ans. C'est un véritable passionné de musique qui s'en est allé.


Surnommé "l'homme orchestre" par plusieurs de ses compagnons de route, Daniel Dimbas, dit Dany, était un amoureux de la musique.

Typical Combo, la belle époque

C'est à 14 ans que l'adolescent vieux-fortain découvre la musique et la guitare. Sa fidèle compagne qu'il ne quittera jamais... La délaissant quelque peu pour se retrouver derrière un clavier, ou une batterie... D'où son surnom d'homme-orchestre. 
Auteur, compositeur, interprète, guitariste hors pair, il fonde le groupe Typical Combo avec des copains, Georges Plonquitte et Harry Simonette, en 1968.
Le groupe, issu de la Basse-Terre connaît une immense popularité, durant une dizaine d'années avec des hits tels Si tu veux pas tant pis, Boulouloum balala ou encore Bobiner.

Des tubes qui ont animé les soirées de l'époque et qui continuent à faire vivre la musique guadeloupéenne, dont Daniel Dimbas était un fervent défenseur.

Il vivait pour la musique

Après l'aventure Typical, Dany tente un nouveau pari, avec Rémy Cabarrus, autre musicien chevronné. 
Les hommages se multiplient... De Daniel Dimbas, ses amis et partenaires se rappellent d'un homme qui aimait les chemises à fleurs, mais plus encore, un homme qui vivait musique, respirait musique.
"A chaque fois que j'allais le voir chez lui, il était dans son studio, à travailler sa musique", se souvient Frantz Guiolet, partenaire de scène. "La Guadeloupe perd l'une de ses plus belles voix. C'était un doué, avec une oreille extraordinaire" ajoute Guiolet.

A l'étranger ou dans les soirées des hôtels, il fait toujous sensation, n'hésitant pas à passer de la biguine au boléro, en passant par le zouk ou la salsa. Il aimait les bals, se délectant de voir sur la piste les amoureux de notre musique créole. Une musique qu'il n'aura de cesse de partager, au delà de nos frontières. 
"C'est une grande perte pour la musique guadeloupéenne" conclut Patrick Parole, un autre de ses amis et partenaire de scène.

Témoignages et souvenirs dans votre édition régionale à 19h30.