Le volcan de la Soufrière sous haute surveillance scientifique

Fumerolles autour du dôme de la Soufrière de Guadeloupe - mai 2020.
La Soufrière est à l’étude. Au conseil départemental, à Basse-Terre, une trentaine de scientifiques planche pour établir un bilan de la Soufrière. Le volcan guadeloupéen demeure actif, avec même une activité en augmentation.
 
Le rôle des chercheurs de l’observatoire de Gourbeyre est capital. Chaque mois un bulletin de santé du volcan et des séismes alentours est publié. La Vigilance jaune est confirmée.
Mais avec ce travail de surveillance, les chercheurs ont un véritable laboratoire volcanologique en taille réelle. Les moyens de surveillance ont été renforcés.
Le conseil départemental a abondé le budget de 40 000 euros et l’Institut de Physique du Globe à Paris dirige les scientifiques de ses quatre observatoires dans les Outremers, pour les quatre volcans français actifs : la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe et le petit dernier : Mayotte.
Mais La Soufrière reste un sujet d’étude important même s'il ne suscite aucune inquiétude.
Marc CHAUSSIDON directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris

Marc CHAUSSIDON directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris

Pourtant, en analysant les données actuelles, on s’aperçoit que l’on est passé à deux doigts d’une éruption lors de la réactivation du volcan il y a deux ans

Ronan Ponnet Guadeloupe La 1ère