Le contrôle inopiné de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage lors des Journées Autochtones n'en finit pas de provoquer les réactions de la classe politique guyanaise. Les élus sont unanimes à dénoncer une opération jugée discriminatoire ou encore inutilement répressive.
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Les réactions pleuvent et ce n’est pas qu’une métaphore à propos de l’affaire des contrôles de la police de la chasse aux journées autochtones
Carton rouge attribué à l’ONCFS par le collectif Trop violans qui qualifie l’intervention de la police de la chasse « de violence institutionnelle illégitime ».
Le Sénateur Antoinette dénonce, lui, la persistance au plus haut niveau de l'Etat à ne pas reconnaître les spécificités des peuples autochtones de Guyane. Il regrette qu’aucune réponse proportionnée aux discriminations qu'ils subissent de fait ne soit apportée.
L’autre Sénateur, Georges Patient désapprouve totalement l’opération de l’ONCFS menée selon lui « sans discernement » et allant à l’encontre de la relation de confiance qui doit être instaurée au moment où les revendications des peuples autochtones se font les plus pressantes
Jean Claude Madeleine Maire de Sinnamary s’insurge face à cette affaire. Il condamne cette opération de répression inadaptée du fait du lieu et du moment et apporte son soutien à toute action qui permettrait que cela ne se reproduise plus.
Enfin, le maire de Kourou, François Ringuet met les services de l’Etat en garde sur ses excès de zèle injustifiés qui jettent une incompréhension sur les «vrais » objectifs de ces services dans la lutte contre le braconnage et le pillage de nos ressources
Le komité drapo dénonce « cette énième agression du peuple Guyanais par l’Etat colonialiste Français ». Il appelle toutes les forces vives de Guyane à défendre et résister par tout moyen à la "palestinisation" de notre pays.
Le maire reçevait une réponse en mars 2013, huit mois après. Dans son courrier la ministre de la Justice détaillait les articles du code de l'Environnement et les peines encourues pour la mise en vente d'une espèce animale protégée par la convention de Washington. Elle rappelait son souci permanent de promouvoir, le développement durable et la préservation de la biodiversité dans le respect des spécificités locales. Dans ce même courrier, elle précisait, aussi, ne pas partager le constat d'échec des opérations de lutte contre l'orpaillage clandestin et soulignait la volonté solide de la chancellerie à mettre fin à ces infractions.
Carton rouge attribué à l’ONCFS par le collectif Trop violans qui qualifie l’intervention de la police de la chasse « de violence institutionnelle illégitime ».
Le Sénateur Antoinette dénonce, lui, la persistance au plus haut niveau de l'Etat à ne pas reconnaître les spécificités des peuples autochtones de Guyane. Il regrette qu’aucune réponse proportionnée aux discriminations qu'ils subissent de fait ne soit apportée.
L’autre Sénateur, Georges Patient désapprouve totalement l’opération de l’ONCFS menée selon lui « sans discernement » et allant à l’encontre de la relation de confiance qui doit être instaurée au moment où les revendications des peuples autochtones se font les plus pressantes
Jean Claude Madeleine Maire de Sinnamary s’insurge face à cette affaire. Il condamne cette opération de répression inadaptée du fait du lieu et du moment et apporte son soutien à toute action qui permettrait que cela ne se reproduise plus.
Enfin, le maire de Kourou, François Ringuet met les services de l’Etat en garde sur ses excès de zèle injustifiés qui jettent une incompréhension sur les «vrais » objectifs de ces services dans la lutte contre le braconnage et le pillage de nos ressources
Le komité drapo dénonce « cette énième agression du peuple Guyanais par l’Etat colonialiste Français ». Il appelle toutes les forces vives de Guyane à défendre et résister par tout moyen à la "palestinisation" de notre pays.
Léon Bertrand s'élevait déjà en 2012 contre les méthodes de l'ONCFS
En Juin 2012, ONCFS déjà défrayait l'actualité. Lors des artisanales de l'ouest à Saint-Laurent du Maroni, les agents de l'office accompagnés de douaniers avaient saisi des objets traditionnels artisanaux réalisés par des amérindiens. Le maire Léon Bertrand avait alors interpellé la Garde des Sceaux Christiane Taubira. Dans son courrier, il mettait l'accent sur le fait que des habitants respectés dans leur communauté soient transformés en délinquants. Il doutait aussi de l'efficacité de ces saisies au sein d'une communauté qui avait su préserver son environnement durant plusieurs siècles et se retrouvait aujourd'hui victime de l'échec de la lutte contre l'orpaillage clandestin.Le maire reçevait une réponse en mars 2013, huit mois après. Dans son courrier la ministre de la Justice détaillait les articles du code de l'Environnement et les peines encourues pour la mise en vente d'une espèce animale protégée par la convention de Washington. Elle rappelait son souci permanent de promouvoir, le développement durable et la préservation de la biodiversité dans le respect des spécificités locales. Dans ce même courrier, elle précisait, aussi, ne pas partager le constat d'échec des opérations de lutte contre l'orpaillage clandestin et soulignait la volonté solide de la chancellerie à mettre fin à ces infractions.