Montsinéry-Tonnégrande possède désormais son écomusée. Il a été inauguré dimanche 28 juin. Un lieu modeste, mais chargé de mémoire. La centaine d’objets exposée rappelle la période de l’esclavage, mais aussi le passé plus récent des gangans de la commune.
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L’écomusée tient dans une pièce. Quatre murs qui renferment des vestiges d’anciennes habitations, et des souvenirs de familles, mémoire de la vie d’antan.
Devant un goli et un vivier, on imagine les pêcheurs partis de longues heures en bateau.
Le goli, c’est une nasse utilisée pour capturer le poisson. Le vivier permettait conserver ce poisson vivant pendant tout le temps de la pêche.
Plus loin, des objets en vannerie tressés par le grand-père de Tanicia Bourdon, responsable du service culturel et touristique à la Mairie de Montsinéry-Tonnégrande. Comme elle, d’autres habitants n’ont pas hésité à faire don de leurs souvenirs de famille.
Théodore Dauphin a été d’une aide précieuse dans la conception de l’écomusée. Lui aussi a accepté de partager une partie de son héritage familial. Sur une étagère, le casque colonial de son grand-oncle, et puis accrochées au mur, des pagaies de sa tante.
Cet enfant de la commune, passionné d’histoire, a surtout fourni de nombreux vestiges qu’il a retrouvés sur d’anciennes plantations de Montsinéry-Tonnégrande. Des objets rares comme ces pipes en ivoire, utilisées par les esclaves.
On découvre aussi les formes à sucre, qui servaient pour la cristallisation. Elles viennent de l’habitation Sinnery. « C’était à même le sol. On en trouve encore. Il y a encore des tables, des fondations de la maison, des fours… » D’autres trésors qui seront peut être eux aussi, un jour, mis en valeur.
Elle aurait été construite dans les années 1900. Elle a abrité la classe unique et l’appartement de l’enseignante jusque dans les années 60. Le bâtiment fut ensuite celui de l’annexe mairie, puis de la mairie.
Depuis quelques années, la Poste occupe le rez-de chaussée
Devant un goli et un vivier, on imagine les pêcheurs partis de longues heures en bateau.
Le goli, c’est une nasse utilisée pour capturer le poisson. Le vivier permettait conserver ce poisson vivant pendant tout le temps de la pêche.
Des objets de famille et des vestiges des plantations
Plus loin, des objets en vannerie tressés par le grand-père de Tanicia Bourdon, responsable du service culturel et touristique à la Mairie de Montsinéry-Tonnégrande. Comme elle, d’autres habitants n’ont pas hésité à faire don de leurs souvenirs de famille.Théodore Dauphin a été d’une aide précieuse dans la conception de l’écomusée. Lui aussi a accepté de partager une partie de son héritage familial. Sur une étagère, le casque colonial de son grand-oncle, et puis accrochées au mur, des pagaies de sa tante.
Cet enfant de la commune, passionné d’histoire, a surtout fourni de nombreux vestiges qu’il a retrouvés sur d’anciennes plantations de Montsinéry-Tonnégrande. Des objets rares comme ces pipes en ivoire, utilisées par les esclaves.
On découvre aussi les formes à sucre, qui servaient pour la cristallisation. Elles viennent de l’habitation Sinnery. « C’était à même le sol. On en trouve encore. Il y a encore des tables, des fondations de la maison, des fours… » D’autres trésors qui seront peut être eux aussi, un jour, mis en valeur.
L’écomusée a été installé au premier étage de l’ancienne école de Montsinéry.
Cette bâtisse est elle-même un trésor : c’est la dernière maison créole du bourg.Elle aurait été construite dans les années 1900. Elle a abrité la classe unique et l’appartement de l’enseignante jusque dans les années 60. Le bâtiment fut ensuite celui de l’annexe mairie, puis de la mairie.
Depuis quelques années, la Poste occupe le rez-de chaussée