Le 14 avril dernier, la présence de salmonelles était confirmée dans un bâtiment d’élevage de poules pondeuses de Kourou. Une détection suite à des analyses régulières obligatoires réalisées par le service de l’alimentation (SALIM) de la DGTM. Aussitôt des mesures sont prises : retrait des œufs, interdiction de sortie de l’ensemble des produits ou sous-produits du bâtiment concerné (poules, œufs, fumier, etc.). Et surtout l’abattage de 6 700 poules pondeuses.
Eviter l'épidémie
Un abattage obligatoire, pour assainir les bâtiments, éviter la propagation, et ainsi protéger le consommateur d’une éventuelle infection. Une équipe de 25 agents de la direction générale des Territoires et de la Mer, appuyée par la gendarmerie, la police municipale de Kourou et le SDIS a été mobilisée. Les poules ont été euthanasiées « dans le strict respect des conditions de protection animale et enfouies sur un site sécurisé et validé par un hydrogéologue agréé ».
Des risques d'intoxication
La présence de salmonelles est donc la cause de cet abattage de masse de poules pondeuses. Certaines souches, dont celle « typhimurium », peuvent provoquer des intoxications alimentaires chez l’homme, mais avec des complications graves. Depuis 2008, c’est le sixième abattage « réglementé salmonelles » mis en œuvre en Guyane.