La lutte contre l’exploitation de la forêt amazonienne est l’un des principaux objectifs du gouvernement de Luiz Inacio Lula da Silva, redevenu président du Brésil le 1er janvier. Depuis sa nouvelle élection, il a promis de défaire les politiques environnementales de son prédécesseur, et de mettre fin à la déforestation illégale d’ici à 2030. Sous le mandat de Jair Bolsonaro (2019-2022), la déforestation de l’Amazonie avait bondi de 75 % par rapport à la moyenne de la décennie passée.
Selon des données officielles publiées jeudi la déforestation de la partie brésilienne de la forêt d’Amazonie a chuté de 33,6 % entre janvier et juin 2023 par rapport à la même période l’an passé,. Des images satellites de l’Institut national de recherches spatiales (INPE) ont ainsi fait état de 2 649 kilomètres carrés déforestés au premier semestre, contre 3 988 kilomètres carrés entre janvier et juin 2022.
Objectif 2030
En juin, Lula a révélé son plan d’action avec notamment la saisie immédiate de la moitié des zones exploitées illégalement à l’intérieur des espaces protégés, la création de trois millions d’hectares supplémentaires de ces aires préservées d’ici à 2027, ainsi que des milliers d’embauches de spécialistes du sujet.
Pour atteindre ses objectifs, Lula tente régulièrement de convaincre les pays les plus riches de financer la sauvegarde de la forêt. La Norvège et l’Allemagne ont déjà contribué au fonds pour l’Amazonie créé à cet effet.