Qu’en est-il du budget et de la consommation des familles guyanaises ? L’INSEE a présenté le 11 décembre les résultats de sa dernière enquête. Document qui met en évidence de fortes inégalités sur tout le territoire.
Le rapport du 11 décembre de l'INSEE met en évidence que le logement est devenu le premier poste de dépense des ménages en Guyane, il représente 19,2%. Il a augmenté entre 2011 et 2017.
En cause, notamment, la faible offre de logements en location et la surenchère qui en découle. Hors plus de la moitié des habitants vivent en location et ces locataires consacreraient donc 65% de leur budget à se payer un logement.
Autre volet de dépense important : le transport, il représente 18,2% du budget . L'offre publique de transport est très inégale et peu développée en Guyane, l'achat d'un véhicule devient alors une dépense obligatoire qui pèse dans la bourse des ménages.
Le troisième poste important est celui de l'alimentation. Il est de 15,8%. Il est du même ordre que celui de l'hexagone et des Antilles.
A l'analyse plus fine, il s'avère, indique Geoffrey Simon, responsable des études à l'INSEE, que l'écart entre les mieux nantis et les personnes en précarité s'accentue. 4 ménages sur 10 gagnent plutôt bien leur vie et n'ont pas de problème d'arbitrage dans leur consommation. Par contre sur les ménages précaires et très précaires, le logement est prioritaire et correspond à plus de la moitié de leurs revenus mensuels. Une proportion très forte qui influe directement sur les autres dépenses.
En cause, notamment, la faible offre de logements en location et la surenchère qui en découle. Hors plus de la moitié des habitants vivent en location et ces locataires consacreraient donc 65% de leur budget à se payer un logement.
Autre volet de dépense important : le transport, il représente 18,2% du budget . L'offre publique de transport est très inégale et peu développée en Guyane, l'achat d'un véhicule devient alors une dépense obligatoire qui pèse dans la bourse des ménages.
Le troisième poste important est celui de l'alimentation. Il est de 15,8%. Il est du même ordre que celui de l'hexagone et des Antilles.
L’écart se creuse entre les familles modestes et les autres
A l'analyse plus fine, il s'avère, indique Geoffrey Simon, responsable des études à l'INSEE, que l'écart entre les mieux nantis et les personnes en précarité s'accentue. 4 ménages sur 10 gagnent plutôt bien leur vie et n'ont pas de problème d'arbitrage dans leur consommation. Par contre sur les ménages précaires et très précaires, le logement est prioritaire et correspond à plus de la moitié de leurs revenus mensuels. Une proportion très forte qui influe directement sur les autres dépenses.
Geoffray Simon, responsable des études à l’INSEE