Des habitants du quartier la Cotonnière à Matoury sont inquiets. En cause, la visite récente d’un huissier de justice à la rue des Loussais qui leur a indiqué qu’ils seraient bientôt expulsés.
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Imbroglio à la Cotonnière avec d’un côté des personnes engagés dans un processus de rachat de terrains sur lesquels ils résident depuis près de 30 ans et de l’autre la SEMSAMAR devenue propriétaire des mêmes terrains depuis 2008.
La tension est montée d’un cran puisque la SEMSAMAR aurait obtenu une décision de justice et souhaiterait exploiter son bien. Colère et incompréhension de ces personnes qui vivent là pour certains depuis près de 30 années. Désabusés, ils se sont rendus devant la mairie de Matoury pour exposer leur situation au premier magistrat de la ville. Et selon les dires des habitants, l’huissier de justice aurait avancé la date du 14 octobre pour cette opération d’expulsion incitant les habitants à chercher un autre logement.
L’affaire paraît complexe et le maire de la ville, Serge Smock a réuni ces administrés et les dirigeants de la SEMSAMAR pour faire le point sur ce dossier. Car il faut dire qu’au début des années 80, ces habitants auraient versé des sommes importantes pour l’acquisition de parcelles.
Ils ont en leur possession des documents qui seraient signés par un notaire de la place. Dans une correspondance de 2004 à la ministre des outre-mer, Brigitte Girardin ils demandaient une intervention. Cette intervention avait abouti à la mise en place d’une opération de résorption de l’habitat insalubre (RHI) mais visiblement le dossier serait resté dans des tiroirs. Le maire de la ville n’a pas hésité à dire que ses prédécesseurs auraient dû prendre ce dossier à bras le corps. La SEMSAMAR, propriétaire de ces terrains depuis 2008, a des projets d'aménagement sur cette zone de RHI et un nouveau bras de fer s’engage. Pour les habitants, pas question de perdre le fruit de leur labeur et d’efforts de toute une vie. La ville essaie pour sa part de jouer la carte de la médiation dans un dossier à tiroirs multiples.
Au terme d’une rencontre entre les parties, les discussions sont engagées. La municipalité de Matoury a informé ses administrés qu’aucune expulsion ne peut être réalisée avant qu’une enquête sociale ne soit effectuée. Cette procédure d’enquête pourrait débuter la semaine prochaine.
De son côté la SEMASAMAR précise que seules 20 des 300 parcelles seraient concernées pour la réalisation d’aménagement dans le secteur. On n’a certainement pas fini d’entendre parler de cette affaire.
La tension est montée d’un cran puisque la SEMSAMAR aurait obtenu une décision de justice et souhaiterait exploiter son bien. Colère et incompréhension de ces personnes qui vivent là pour certains depuis près de 30 années. Désabusés, ils se sont rendus devant la mairie de Matoury pour exposer leur situation au premier magistrat de la ville. Et selon les dires des habitants, l’huissier de justice aurait avancé la date du 14 octobre pour cette opération d’expulsion incitant les habitants à chercher un autre logement.
Un projet de RHI validé depuis 2004
L’affaire paraît complexe et le maire de la ville, Serge Smock a réuni ces administrés et les dirigeants de la SEMSAMAR pour faire le point sur ce dossier. Car il faut dire qu’au début des années 80, ces habitants auraient versé des sommes importantes pour l’acquisition de parcelles.Ils ont en leur possession des documents qui seraient signés par un notaire de la place. Dans une correspondance de 2004 à la ministre des outre-mer, Brigitte Girardin ils demandaient une intervention. Cette intervention avait abouti à la mise en place d’une opération de résorption de l’habitat insalubre (RHI) mais visiblement le dossier serait resté dans des tiroirs. Le maire de la ville n’a pas hésité à dire que ses prédécesseurs auraient dû prendre ce dossier à bras le corps. La SEMSAMAR, propriétaire de ces terrains depuis 2008, a des projets d'aménagement sur cette zone de RHI et un nouveau bras de fer s’engage. Pour les habitants, pas question de perdre le fruit de leur labeur et d’efforts de toute une vie. La ville essaie pour sa part de jouer la carte de la médiation dans un dossier à tiroirs multiples.
Au terme d’une rencontre entre les parties, les discussions sont engagées. La municipalité de Matoury a informé ses administrés qu’aucune expulsion ne peut être réalisée avant qu’une enquête sociale ne soit effectuée. Cette procédure d’enquête pourrait débuter la semaine prochaine.
De son côté la SEMASAMAR précise que seules 20 des 300 parcelles seraient concernées pour la réalisation d’aménagement dans le secteur. On n’a certainement pas fini d’entendre parler de cette affaire.
Matoury : Imbroglio foncier rue des Loussais au quartier de la Cotonnière, les habitants sont menacés d'expulsion