Depuis jeudi matin (07/02/19), à l’appel de l’UTG (Union des Travailleurs Guyanais), une partie des salariés de l’antenne Ebène, route de Raban, se sont mis en grève pour protester contre le licenciement pour faute grave d’une de leur collègue
C’est le licenciement d’une salariée pour faute grave, au motif qu’elle aurait volé de la nourriture, qui a mis le feu aux poudres et révélé le mécontentement des salariés. L’association Ebène est une structure qui œuvre pour l’insertion sociale et professionnelle des adultes handicapés (ESAT), en assurant des soins à domicile, de l’aide à domicile et divers services à la personne. La salariée de 62 ans, en fin de carrière est accusée d’avoir volée de la nourriture. Selon la direction, bien qu’en faute, et qu’ayant déjà un avertissement à son dossier, elle a maintenu les indemnités de licenciement de sa salariée. Pour ces collègues il s’agit d’une injustice, ils auraient préféré que la direction se penche sur la précarité de cette dernière et les raisons qui l’ont poussé à la faute.
D’autres revendications sont venues se greffer au mécontentement des grévistes. Ils demandent un plan de formation et d’évolution de carrière pour les salariés, le versement de la prime exceptionnelle Macron. Des négociations sont prévues, vendredi 08/02/19, dans l’après-midi. Ce mouvement social entraine des perturbations dans la prise en charge à domicile, notamment, pour les personnes âgées.
Extrait du JT soir du jeudi 07/02/19
D’autres revendications sont venues se greffer au mécontentement des grévistes. Ils demandent un plan de formation et d’évolution de carrière pour les salariés, le versement de la prime exceptionnelle Macron. Des négociations sont prévues, vendredi 08/02/19, dans l’après-midi. Ce mouvement social entraine des perturbations dans la prise en charge à domicile, notamment, pour les personnes âgées.
Extrait du JT soir du jeudi 07/02/19
Alex Fleret Pdt de l'asso. Ebène et J-Marc Némouthé DS UTG exposent les points de vues et les revendications des protagonistes
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