La désignation de Jean-Paul Fereira comme tête de liste d'un front de gauche aux Territoriales a surpris. Longtemps, Gabriel Serville a été annoncé comme leader de la coalition. Une coalition déjà fracturée. Rodolphe Alexandre peut aujourd'hui se frotter les mains.
La gauche aurait voulu « layonner » le chemin de Rodolphe Alexandre vers la victoire aux prochaines élections, qu’elle n’aurait pas pu faire mieux. D’abord, on annonce une coalition de gauche pour changer la donne à la CTG… On comprend bien que la logique est celle du tous "contre Alexandre". C’est de bonne guerre.
Des tergiversations
Seulement, l’entente s’est déjà fracturée. Une coalition de partis, forcément c’est compliqué à monter, sinon il s’agirait d’une seule force, parti ou mouvement, déjà en ordre de marche depuis longtemps. Conséquence : elle a déjà plusieurs coups de retard quand elle commence à discuter en décembre.
Ce n’est donc que deux mois et demi avant le scrutin, jusque-là encore programmé les 13 et 20 juin prochain, que la tête de liste est connue. C’est Jean-Paul Fereira qui n’est plus le jeune espoir qu’il a été.
Gabriel Serville prend le large
Coalition très vite fracturée quand Gabriel Serville voit la tête de liste lui échapper. Il se sent ciblé. Il se fâche. Il va conduire son équipe à lui. C’est donc déjà un échec, un échec de gauche… comme souvent ! Le fameux bégaiement de l’histoire.
La voie royale de Rodolphe Alexandre
(pour l'instant...)
Et pendant ce temps, le président sortant Rodolphe Alexandre est sur les fronts. Il peut faire comme tous ceux qui sont dans sa position : être hyperactif sur le terrain sans être officiellement en campagne.