En Guyane, en 2020, le Défenseur des droits a surtout été saisi pour des dysfonctionnements du service public

Le Défenseur des droits dresse le bilan de son activité en 2020. Une activité quelque peu en baisse eu égard à la crise sanitaire. Le Défenseur des droits est une institution indépendante de l'État. Cette année, 93% des saisines portaient sur des dysfonctionnements du service public. 

Le Défenseur des droits dresse le bilan de son activité en 2020. Une activité quelque peu en baisse eu égard à la crise sanitaire. Le Défenseur des droits est une institution indépendante de l'État. Créée en 2011 et inscrite dans la Constitution, une fois saisie, cette structure défend les personnes estimant que leurs droits ne sont pas respectés.

Bilan en 2020

En Guyane, en un an, 306 saisines ont été effectuées. Pour la majorité, ces saisines portaient sur des  dysfonctionnements de service public (93%). 159 dossiers ont été bouclés en 2020, 84 règlements amiables ont été tentés avec 53% de réussite. 4 dossiers ont été transmis au siège (3% des dossiers clôturés) et 36 dossiers se sont révélés non justifiés (23%). Les thématiques principales portaient  sur le droit des étrangers : 15%, la Justice : 15% et la Fonction publique : 12,58%.

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Bilan défenseur des droits en 2020

 

Des permanences d'Est en Ouest

En Guyane, ils sont 7 délégués à recevoir le public à Cayenne, Matoury, Saint-Georges, Kourou et Saint-Laurent. Ils tiennent des permanences et aiguillent les demandeurs dans leurs démarches. Ils sont saisis pour des dossiers relevant des relations avec les services publics, la défense des droits de l'enfant, la lutte contre les discriminations, le respect de la déontologie par les forces de sécurité (uniquement le traitement des refus de plaintes et les propos déplacés). Les délégués doivent "écouter, informer, orienter et assurer une médiation". Une institution, trop peu consultée. Pourtant, son but est de trouver une solution aux litiges.