Ceux sont deux équipes dos au mur qui s'affrontent dans le BBVA Compass Stadium ce mardi soir. Le Honduras est dans l'obligation de s'imposer après sa défaite face au Costa Rica. Mal engagée par ailleurs dans les qualifications pour la prochaine coupe du monde, les supporters honduriens n'accepteront pas une élimination du tournoi forcément jugée prématurée avant les phases finales. Jorge Luis Pinto, le coach de la sélection hondurienne, se méfie de la Guyane qui avait failli l'éliminer de la précédente Gold Cup, "nous comptons respecter la Guyane comme toutes les équipes" a ponctué le sélectionneur lors de la conférence de presse face à des journalistes honduriens offensifs.
L'envie de bien faire
Les deux derniers entraînements des Yana Dòkò ont confirmé l'état d'esprit des joueurs avec un véritable engagement. Si la défaite face au Canada a été digérée selon le coach, les Yana Dòkò ont désormais la gnaque, l'envie de s'illustrer dans un tournoi certes, historique de part la première participation de la Guyane mais dont ils attendent plus. Cela passe par une qualification pour les 1/4 de finale et donc une victoire face au Honduras.
"Nous allons tout donner, après si l'adversaire est meilleur, il est meilleur, mais en tout cas on va tout donner sur le terrain"
Ludovic Baal.
Florent Malouda a bien participé aux entraînements, Jaïr Karam n'a pas fait mystère de sa volonté de l'aligner lors du prochain match. Après une nuit de dimanche à lundi orageuse, c'est sous un ciel clair et un temps doux que la sélection guyanaise a été faire son première entraînement au BBVA Stadium en début de soirée ce lundi. Le calme après la tempête en somme, tout un symbole alors que le coach Jaïr Karam a appelé son collectif à plus de sérénité pour garder un horizon dégagé sur les objectifs fixés.