C’est au "forum" de la ville d’Oiapoque, que des organisateurs brésiliens ont décidé de créer un séminaire de rencontre entre les différents communicants, journalistes, et membres d’associations culturelles de la vallée de l’Oyapock.
L’objectif affiché est de réussir à se fédérer, échanger, pour créer un véritable réseau de valorisation des actions culturelles, des différentes communes de Guyane et du Brésil.
Pour la Guyane, des associations socioculturelles ont fait le déplacement.
"Touka Danses, le centre de développement chorégraphique national Guyane", une entité, labellisée, et reconnue par le ministère de la culture. L’association "Doubout Collectif", une association qui favorise la diffusion, de la musique, de l’art, et de la culture afro-créole.
Du côté brésilien, différents secteurs ont été représentés, ainsi que de nombreuses villes, de l’État de l’Amapa, et du Para. Un des organisateurs, opérateur touristique, Marcelo de Sà, a présenté les enjeux de son secteur dans le développement économique de l’État de l’Amapa. Il a également évoqué les principaux atouts du Para, et la stratégie à mettre en place pour une meilleure coopération transfrontalière. Eduardo Margarit, professeur de géographie, et Jack Andrade professeur de journalisme à l’université de Macapa, ont brossé un portrait des enjeux de la coopération entre la Guyane et le Brésil, tout en expliquant leur domaine d’expertise. Waddy Benoît, a réalisé un exposé sur les recherches franco-brésiliennes, menées sur la langue créole.Toute une matinée pour réaliser un schéma objectif et mettre en lumière tout le potentiel de cette zone transfrontalière. Les organisateurs veulent réussir à élaborer un réseau efficace pour mettre en valeur la vallée de l’Oyapock.