Ce lundi 26 septembre, à l'appel de l'UTG et la CFE CGC, le centre médico-chirurgical de Kourou entre en grève. Les salariés protestent contre la dégradation de l'offre de soins de l'hôpital. Le conflit s'annonce difficile, les 2 syndicats demandent le changement des dirigeants de l'établissement.
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Depuis le mois de juillet elle couvait, ce lundi 26 septembre, elle est effective. La grève du centre médico-chirurgical de Kourou en Guyane a débuté ce matin. Comme dans les autres hôpitaux de la Guyane, l'offre de soins est gangrenée par un déficit financier chronique.
Olivier Martin, représentant CFE CGC des médecins au centre médico-chirurgical de Kourou dénonce les méthodes de la direction : " le plan de retour à l'équilibre mis en place se concentre essentiellement sur une réduction aveugle de la masse salariale. Il n'y a pas de stratégie du développement des activités dans le cadre d'un projet médical (...) ça se traduit par des licenciements abusifs, des ruptures conventionnelles à répétition... ".
Depuis le début de l'année, une dizaine de médecins aurait quitté l'établissement. Les services de cardiologie et de médecine ont été regroupés. La "garde" pour la cardiologie a été purement et simplement supprimée. Selon les syndicats, la chirurgie viscérale et orthopédique devraient être abandonnées.
L'horizon au CMCK parait bien terne. Chaque année, l'établissement perd entre sept et huit millions d'euros.
Le reportage de Jean-Gilles Assard
Olivier Martin, représentant CFE CGC des médecins au centre médico-chirurgical de Kourou dénonce les méthodes de la direction : " le plan de retour à l'équilibre mis en place se concentre essentiellement sur une réduction aveugle de la masse salariale. Il n'y a pas de stratégie du développement des activités dans le cadre d'un projet médical (...) ça se traduit par des licenciements abusifs, des ruptures conventionnelles à répétition... ".
Depuis le début de l'année, une dizaine de médecins aurait quitté l'établissement. Les services de cardiologie et de médecine ont été regroupés. La "garde" pour la cardiologie a été purement et simplement supprimée. Selon les syndicats, la chirurgie viscérale et orthopédique devraient être abandonnées.
L'horizon au CMCK parait bien terne. Chaque année, l'établissement perd entre sept et huit millions d'euros.
Le reportage de Jean-Gilles Assard