Le marché de Noël, c’est là où il faut se montrer !
Allan Lesales, Les poupées de Ruthy
Je fais le marché de Noël de Kourou et celui de la CTG. Avant, j’allais aussi à Saint-Laurent, mais le climat n’est plus vivable. C’est mon ressenti alors je préfère ne plus y aller. Depuis 7 ans, je fabrique des robes avec ma mère, Ruthy. Nous les vendons dans les centres commerciaux. Nous n’avons pas de boutique pour éviter les charges fixes. Cela nous permet de nous adapter plus facilement quand les temps sont durs. Le marché de Noël, c’est là où il faut se montrer ! D’autant plus que nous vendons des choses festives, traditionnelles. Le public est demandeur.
Les gens achètent peu
Nathalie Prudent, Ti Poys
C’est la première fois que je participe au marché de Noël de la CTG. J’ai aussi participé au marché de Matoury la semaine dernière, là aussi pour la première fois. Je n’ai pas d’élément de comparaison pour dire si ça marche mieux cette fois. Vendredi et samedi, il y avait du monde, mais les gens achètent peu. Pour prendre part à ce marché, j'ai payé le stand 250 euros, je pense que je vais rentrer dans mes fonds mais ce sera juste. Je vends des objets de décoration, pour certains faits à partir de matériaux de récupération, et de petits jouets pour enfants. Ma sœur tient un stand d’alimentation, il me semble que ce type de stand fonctionne mieux.
Une bonne visibilité pour toucher un public différent
Denis Duvigneau, Kolekt’Or Guyane
Avant, je faisais plusieurs marchés, notamment celui de Rémire-Montjoly. Mais il avait lieu juste avant Noël. Maintenant, je ne cible que deux marchés, celui de Macouria et celui de la CTG, pour avoir du temps pour ma famille. Être présent sur ce marché est important : cela permet d’avoir une bonne visibilité et de toucher un public différent, qu’on ne voit pas ailleurs. Il y a encore des gens qui découvrent les Kolekt’Or alors qu’on existe depuis 2013. En deux jours, on a fait de bonnes ventes, notamment grâce à nos offres de 20 CD pour 150 euros.
Une visibilité pour nos nouveaux produits
Jo Morel, L’atelier de Jo
Je ne fais que deux marchés : celui de la CTG et le Village des artisans de Kourou, que j’organise. J’ai beaucoup de points de vente, mais des événements comme ceux-là permettent d’avoir une visibilité pour nos nouveaux produits. On touche du monde et on fait de bonnes ventes. De manière générale, il y a des événements qui sont incontournables, comme le Salon du tourisme et Made in Guyane. Ils drainent du monde. Même si cela fait 20 ans qu’on est là, comme la population de Guyane est tournante, on rencontre toujours de nouvelles personnes qui ne nous connaissent pas.
De bonnes ventes
Afoeja Kago
Je suis de Kourou et je ne cible que deux marchés de Noël : celui de Kourou, et celui de la CTG. Le temps de fabrication qu’il faut pour chaque pièce ne me permet pas de faire plus de marchés alors j’ai été obligé de les sélectionner. Ici, il y a beaucoup de monde et j’ai fait de bonnes ventes.
Je propose de exclusivités pour le marché de Noël
Zita Jeangoudoux, Abbeill’Or
L’an dernier, j’étais présente sur deux marchés de Noël : celui de la CTG et un autre, tout petit, au rectorat.
Le marché de Noël de la CTG est le plus grand à ma connaissance et attire beaucoup de monde. C’est là que tu fais ton chiffre d’affaires ! Ce marché est incontournable pour les ventes mais aussi pour la visibilité. J’ai plusieurs points de vente pour mon nougat, mon miel et mon caramiel. Mais ici, je propose des produits qui sont des exclusivités pour le marché de Noël : de la confiture de groseilles péyi, de l’hydromel, des bougies à la cire d’abeille, et du Lekerlis, de petits gâteaux à base de miel et de gingembre.
C’est rentable
Mélina Gobardham, Mo bokit box
Mon entreprise de vente à emporter existe depuis trois ans et c’est la première fois que je participe à un marché de Noël. J’ai choisi celui-ci parce qu’il y a une bonne affluence. C’est rentable et cela me donne envie de faire d’autres marchés.