Les frères Mawem, les grimpeurs les plus rapides de France
Ils ne sont pas très connus du public guyanais, les frères Mawen Bassa et Mickaël, même si leurs origines sont guyanaises. L'aîné Bassa réside en Nouvelle Calédonie où il est le directeur technique de la ligue d’escalade de Nouvelle Calédonie depuis 2017. Son frère réside et s'entraîne dans l'hexagone à Ouemo, près de l’île Sainte-Marie en Bretagne.
Ils vont faire découvrir l'escalade, sport additionnel pour ces JO 2021, au monde entier. Pour "la plus belle compétition au monde" selon Bassa, ils devraient grimper encore plus vite.
George Karam, un maître d'armes guyanais au service de la Tunisie
Les guyanais l'ont redécouvert aux Jeux Olympiques de Rio, Georges Karam était le coach de la tunisienne épéiste Sarra Besbes, favorite de la discipline à l'époque malheureusement très vite éliminée de la compétition. Il en fait le récit lors de cette interview à Guyane la 1ère en août 2016 :
Le maître d'arme sera présent cette année à Tokyo pour ses seconds jeux olympiques toujours avec Sarra Besbes, chef de file de l'équipe tunisienne qui lui a renouvelé sa confiance. Le 24 juillet 2021, journée dédiée à cette discipline, Sarra Besbes tentera de se qualifier pour suite de la compétition. On attend beaucoup de ce duo.
Bryan George, le stratège vidéo de l'équipe de France de basket
Parti de la Guyane à l'âge de 17 ans, Bryan George envisageait d'obtenir un BTS en énergétique. Il n'a fait qu'une saison au club Rou Kou où il pratiquait le basket comme un sport loisir et sans vraiment connaître la technique. Dans l'hexagone c'est dans le club de Troyes que le déclic se produit. Une rencontre déterminante avec un ancien joueur de l'équipe de France qui va lui ouvrir de nouveaux horizons. Découvrez son histoire :
L'ascension de Bryan George, mi-Guyanais mi-Breton, se fait dans le milieu du basket de haut niveau où, peu a peu, il gravit les échelons, de joueur à entraîneur et au diplôme d'assistant vidéo.
Aujourd'hui, il est assistant vidéo dans le club de Tony Parker, l'Asvel et pour l'équipe nationale qu'il accompagne à Tokyo.
Le top du basket français lui a ouvert ses portes, le stratège distribue maintenant les cartes... en attendant de rejoindre, un jour, la planète étatsunienne.
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