REPORTAGE. En immersion avec les gendarmes du PSIG à Saint-Laurent du Maroni

En immersion avec les gendarmes du PSIG à Saint-Laurent du Maroni.
Les Pelotons de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) luttent contre toutes les formes de délinquance en zones sensibles. L’un d’eux est déployé à Saint-Laurent du Maroni, en proie à une criminalité grimpante ces dernières années. Reportage en immersion avec cette unité spécialisée de la gendarmerie lors d’une patrouille.

Gilet pare-balle, arme de poing, mais aussi fusil d’assaut. Il est 2 heures du matin, à la caserne Joffrey. Les gendarmes du PSIG se préparent pour leur maraude de nuit, à Saint-Laurent du Maroni.

Une unité spécialisée de la gendarmerie

La capitale de l’Ouest fait face à une criminalité grimpante ces dernières années. Les Pelotons de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) luttent contre toutes les formes de délinquance en zones sensibles.

Avant leur départ en patrouille, les gendarmes vérifient leurs armes et embarquent à bord d’un véhicule banalisé en direction de la Charbonnière. Un premier appel concerne une bagarre.

Regardez ici le premier épisode de la série en immersion avec les gendarmes du PSIG :

Immersion avec le PSIG à Saint-Laurent du Maroni (épisode 2) ©Guyane La 1ère

 

Une criminalité en hausse

Saint-Laurent du Maroni subit une explosion démographique ces dernières années. De nouveaux quartiers se sont implantés à proximité de quartiers informels.

Dans la capitale de l’Ouest, la criminalité est en hausse. 25 % des faits de vols à main armée en zone gendarmerie en France, sont commis à Saint-Laurent-du-Maroni. Pour contrer cette criminalité, seize gendarmes forment le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. Parmi eux, Benoît, arrivé en Guyane en août dans un contexte tendu. Il est l’un des gendarmes pris cible le 3 octobre dernier, en pleine enquête sur une blessure par balle.

Ces derniers mois, les hommes du PSIG constatent aussi une amplification du phénomène des gangs. De l’autre côté du Maroni, le Suriname est une voie d’échappatoire pour la criminalité.

Regardez ici le deuxième épisode de la série en immersion avec les gendarmes du PSIG :

Immersion avec le PSIG à Saint-Laurent du Maroni (épisode 2)

 

Une zone frontalière

Parmi les difficultés sur ce territoire, il y a les nombreuses personnes qui errent dans les rues de Saint-Laurent du Maroni, sans domicile. Il y a aussi des quartiers "difficiles".

Selon la municipalité de Saint-Laurent du Maroni, Bagdad est un quartier informel qui serait un "refuge" de criminels. Il sera détruit dans quelques mois. Lors de leur patrouille, les gendarmes y effectuent un contrôle d’identité, mais parfois la barrière de la langue complique l’opération. La patrouille va durer jusqu’au lever du jour.

Regardez ici le troisième épisode de la série en immersion avec les gendarmes du PSIG :