Le pacte d'avenir au point mort

Rodolphe Alexandre dans le studio radio de Guyane 1ère
Le 28 novembre , Rodolphe Alexandre écrit au Président de la République que « la version du pacte d’avenir issue de la concertation avec les élus n’a pas été prise en compte par l’Etat », «Il n’y aura donc pas de signature du pacte en l’état actuel des choses ».
Version différente à l’Elysée : dans une lettre du 28 novembre, le directeur de cabinet de François Hollande écrit à Rodolphe Alexandre que, le 22 novembre, à l’Elysée, « vous avez donné votre accord sur la nouvelle version du texte modifié dans le sens que vous souhaitiez ». (…) « Vous avez cependant fait connaître récemment à la ministre des outre-mer que, finalement, vous ne souhaitiez plus  procéder à la signature du pacte. Il est donc pris acte de votre décision ». 
L’Etat reste donc sur ses positions et le dialogue semble rompu pour le moment. Dans son courrier à François Hollande, le président de la CTG précise que plusieurs points sont inacceptables.  Sur la construction des Collèges et lycées, l’Etat refuse de participer à hauteur de 250 millions d’euros sur 4 ans. Fin de non recevoir également sur une participation de 75 millions d’euros dans la construction d’un port énergétique et industriel dans l’ouest. Pour l’Electricité, la CTG n’obtient pas satisfaction pour le doublement de la ligne très haute tension vers l’ouest, et l’installation d’une ligne très haute tension jusqu’à Saint Georges. Pour les routes, le gouvernement n’a pas suivi la CTG qui réclamait le financement de 75 % des études de la route Apatou-Maripasoula, de même pour la route Saint Georges – Ouanary. Enfin, sur le RSA, le président de la CTG demandait une dotation exceptionnelle de 58 millions d’euros. L’Etat propose 19 millions.

Rodolphe Alexandre reçu dans une édition spéciale à la radio explique sa stratégie. Il est interrogé par Nikerson Perdius et Jessy Xavier