Les passants sont venus nombreux hier matin autour de cette mise en scène pour prendre des photos :
Si Victor Schoelcher, est l’un des artisans du décret d’abolition de l’esclavage de 1848. Sa figure n’en est pas moins contestée. La peinture rouge-sang qui a servi est une couleur symbolique.
« On voit carrément du sang, enfin de la peinture rouge qui évoque très certainement le sang. Le sang qui a coulé pendant toutes ces nombreuses années, ces décennies...plus de 400 ans ; jusqu’à aujourd’hui. Puisque là on est dans une époque où on peut parler de néo-esclavagisme… »
Au pied de l’esclave libéré, une forme qui ressemble à un cœur…peut-être celui de l’esclave que Victor Schoelcher aurait arraché ? Schoelcher, tient aussi dans sa main une seringue…Y aurait-il un lien avec l’actualité et les essais thérapeutiques prévus sur des patients guyanais atteints de la Covid-19 ? Des essais qui sont rejetés par les élus locaux et une partie de la population.
« Ça pose des questions intéressantes sur les statues et qui ont doit encore laisser sur nos places publiques. Après, je n’ai pas de positions particulières sur Schoelcher, c’est assez compliqué… Après je trouve que le lien avec l’actualité est peut-être mal venu…faut pas tous mélanger, l’histoire contemporaine et l’histoire d’avant. C’est important de faire de la recherche en médecine pour trouver des remèdes ». ITW Pierre-Olivier, éditeur de magazines et journaliste
« On se réveille enfin ! Mais on se réveille comment ? Pourquoi ? Qui est-ce qui va écrire pour nous en 2020 qu’est-ce que c’est que notre histoire ? Donc moi je dis qu’il est temps que les écrivains, maintenant…il faut qu’on change la donne des choses ! »
Difficile de deviner toutes les intentions du ou des auteurs de cet acte militant qui tient aussi du délit de détérioration par inscription ou dessin sur un bien destiné à l’espace public. Le procureur a ouvert une enquête confiée à la police de Cayenne.