« Comment parvenir à la souveraineté alimentaire en Guyane ? », c'était le thème samedi de l’émission Place Publique. Patrick Labranche, exploitant agricole, Raphaëlle Rinaldo de « Bel Nati », une coopérative d’intérêt collectif et Jocelyn Ho-Tin-Noé, conseiller territorial en ont discuté.
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Une souveraineté alimentaire en Guyane : oui c’est possible. Pour y parvenir il faut lever un certain nombre de freins.
Déjà faire la différence avec l’autosuffisance et l’indépendance alimentaire. Cette dernière notion est d’ailleurs une utopie pour les invités de Place Publique. Combien même la Guyane importe 88% de ses produits alimentaires pour près de 250 millions d’euros, ce n’est pas possible et pas souhaitable de ne rien importer disent-ils. Il faut davantage travailler sur la formation, la structuration des filières agricoles et les moyens d’accéder aux financements pour favoriser les installations d’agriculteurs et de producteurs. En augmentant leur volume, il sera alors possible de mieux négocier les prix jugés parfois excessif par les consommateurs, qui préfèrent, pour certains, les produits extérieurs à moindre coût.
Principal enjeu : le consommateur. Il doit-être au cœur des préoccupations.
Travailler à étoffer la filière agricole...
Déjà faire la différence avec l’autosuffisance et l’indépendance alimentaire. Cette dernière notion est d’ailleurs une utopie pour les invités de Place Publique. Combien même la Guyane importe 88% de ses produits alimentaires pour près de 250 millions d’euros, ce n’est pas possible et pas souhaitable de ne rien importer disent-ils. Il faut davantage travailler sur la formation, la structuration des filières agricoles et les moyens d’accéder aux financements pour favoriser les installations d’agriculteurs et de producteurs. En augmentant leur volume, il sera alors possible de mieux négocier les prix jugés parfois excessif par les consommateurs, qui préfèrent, pour certains, les produits extérieurs à moindre coût.... Sur une pente ascendante quantitativement et qualitativement
Pas toujours de très bonne qualité, a t-il été souligné lors de l’émission. Pour faire du secteur agricole l’un des moteurs de l’économie locale, il faut adapter au territoire les règles et normes nationales sinon européennes. L’optimisme est de mise pour les participants car tous les chiffres le démontrent l’agriculture guyanaise est sur une courbe ascendante tant sur le plan qualitatif que quantitatif.Principal enjeu : le consommateur. Il doit-être au cœur des préoccupations.