Le panafricaniste Kémi Séba est en Guyane depuis le 9 juin. Invité par le Komité Drapo, il a tenu une première conférence à Cayenne le 10 juin avant de se rendre à Saint-Laurent où un public nombreux est allé à sa rencontre.
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L’activiste Kémi Séba était à Saint-Laurent le 11 juin où il a rencontré les habitants avant de donner une conférence à 18h dans la salle de délibérations de la mairie. Invité par le Komité Drapo, sa visite s’inscrit dans le cadre de sa tournée internationale sur la lutte contre le néocolonialisme au 21e siècle.
Dans une salle pleine, l'icône du radicalisme noir a animé 3h de conférence et présenté son action et sa théorie de militant anticolonialiste.
Kémi Séba donnera sa troisième et dernière conférence vendredi 14 juin à 18h à la Chambre de Commerce et d'Industrie à Cayenne.
Chroniqueur, essayiste, Séba a écrit plusieurs ouvrages pour relayer ses théories du suprémacisme noir. Reconnu internationalement, il est cependant contesté en Afrique où préconise l'abandon du franc CFA. Il a notamment été expulsé du Sénégal pour avoir brûlé un billet de 5 000 francs CFA (7,6 euros) mais aussi de la Côte d'Ivoire et du Bénin.
Kémi Séba donnera sa troisième et dernière conférence vendredi 14 juin à 18h à la Chambre de Commerce et d'Industrie à Cayenne.
Kémi Séba, fondateur du mouvement Urgences panafricanistes
"Le panafricanisme est un mouvement politique qui promeut l'indépendance du continent africain et encourage la pratique de la solidarité entre les Africains et les personnes d'ascendance africaines, où qu'ils soient dans le monde". Kémi Séba de son vrai nom Gilles Robert Capo Chichi est un des chantres très actif de ce mouvement né au 19è siècle. Français né à Strabourg, d'origine béninoise, il est âgé de 38 ans et apparaît sur la scène médiatique en 2006. Il a été condamné plusieurs fois pour incitations à la haine.Chroniqueur, essayiste, Séba a écrit plusieurs ouvrages pour relayer ses théories du suprémacisme noir. Reconnu internationalement, il est cependant contesté en Afrique où préconise l'abandon du franc CFA. Il a notamment été expulsé du Sénégal pour avoir brûlé un billet de 5 000 francs CFA (7,6 euros) mais aussi de la Côte d'Ivoire et du Bénin.