Le sixième congrès de la Fédération des organisations autochtones de Guyane a pris fin brusquement après une journée d'échanges à Sainte Rose de Lima, sans que soit renouvelé le bureau. En cause, un problème de représentativité de certaines communautés ou fédérations. L'institution est en crise.
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Au bout d'une journée d'échanges, le 6ème congrès de la FOAG se termine brutalement. Ses représentant ne sont pas parvenus à s'entendre sur la représentativité de leurs instances.
Jocelyn Thérèse qui présidait la commission ad hoc de ce congrès se retrouve presque seul, devant des chaises vides. Une période de transition s'ouvre maintenant.
Christophe Pierre, Jeunesse Autochtone de Guyane, vice-président du Grand Conseil coutumier prend acte de cette mésentente. La FOAG va se réunir à nouveau d'ici 2 mois pour élire un nouveau bureau ou changer de statuts.
C’est en évoquant notamment la représentation de la fédération Parikweneh, que le problème des statuts de la Foag a été posé. Claudette Labonté, présidente de la fédération Parikweneh :
Pour accompagner cette période de transition, le Grand Conseil coutumier pourra s’appuyer sur la COICA (Coordinadora de las organizaciones indigenas de la cuenca Amazonica).
Tuntiak Katan, vice-coordinateur de la COICA donne son sentiment :
Jocelyn Thérèse qui présidait la commission ad hoc de ce congrès se retrouve presque seul, devant des chaises vides. Une période de transition s'ouvre maintenant.
Christophe Pierre, Jeunesse Autochtone de Guyane, vice-président du Grand Conseil coutumier prend acte de cette mésentente. La FOAG va se réunir à nouveau d'ici 2 mois pour élire un nouveau bureau ou changer de statuts.
C’est en évoquant notamment la représentation de la fédération Parikweneh, que le problème des statuts de la Foag a été posé. Claudette Labonté, présidente de la fédération Parikweneh :
Créée en 1992, la Fédération des organisations autochtones de Guyane doit aujourd’hui s’adapter au nouveau contexte, deux après une mobilisation historique."Il y a eu des soucis de représentativité. Aujourd'hui on est ici pour travailler et afin de trouver une solution pour que tout le monde soit représenté au sein de la FOAG..."
Pour accompagner cette période de transition, le Grand Conseil coutumier pourra s’appuyer sur la COICA (Coordinadora de las organizaciones indigenas de la cuenca Amazonica).
Tuntiak Katan, vice-coordinateur de la COICA donne son sentiment :
Le Congrès de la Foag a lieu tous les 4 ans. Son président, Jean-Philippe Chambrier, quitte son siège, son mandat n’étant pas renouvelable.« J’ai le sentiment que, de ce que j’en vois, les peuples indigènes ici ont besoin de plus d’unité. Plus d’unité, s’articuler, créer une fédération unique, en faisant abstraction des différences qu’ils peuvent avoir en terme de culture, ils doivent trouver un point commun, quelque chose pour travailler ensemble. Parce que leurs nécessités, leurs préoccupations sont toutes les mêmes ».