Troisième jour de visite pour la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili qui s'est rendue sur le Haut-Maroni

La ministre de la Transition écologique au Centre de compostage des déchets. Elle est entourée de Sophie Charles présidente de la CCOG, à l'extrême gauche Serge Anelli le maire de Maripasoula et à droite Gabriel Serville président de la CTG
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili poursuit sa visite en Guyane. Elle s’est rendue d’abord aujourd'hui à Maripasoula. Deux thèmes au coeur de cette visite : la gestion des déchets et l'énergie.

 A Maripasoula, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a pu mesurer les grandes difficultés de la gestion des déchets sur la Maroni. Depuis 2015, la commune est dotée d’un centre de compactage géré par la CCOG (Communauté de communes de l'ouest guyanais) qui a coûté 7 millions d’euros mais qui ne fonctionne pas, car longtemps il n’y a pas eu suffisamment de puissance électrique. En attendant, les déchets sont mis dans une décharge hors normes.  

Un barrage "au fil de l'eau"

Le fleuve Maroni à Maripasoula

Autre grand projet : le barrage au fil de l’eau de Maripasoula, qui doit augmenter la capacité en énergie électrique de la région. Un projet qui date de 10 ans. Barbara Pompili a annoncé avoir signé l'arrêté tarifaire le 28 janvier. Il permet un tarif de rachat au maximum légal. Ensuite, la commission de Régulation de l'Energie (CRE) doit fixer un tarif de rachat de l'électricité produite par Voltalia, le porteur du projet.

Ce barrage au fil de l’eau de Maripasoula est très attendu. Une structure initiée par la SAS MEG appartenant au groupe Voltalia spécialisée dans le développement et la réalisation de projets de production d'énergie renouvelable en Guyane française. Cet aménagement d’une centrale hydroélectrique basse chute sur le fleuve Inini, à Saut Sonnelle, doit apporter l'énergie suffisante pour alimenter le développement de Maripasoula. 

L'investissement global serait de 53 millions d'euros répartis (éventuellement) ainsi : 35% crédit impôts, 15% Feeder, 15% fonds propres, et le reste en prêts à long terme.