Ce 26 octobre les conseillers territoriaux ont voté à l’unanimité, toutes tendances confondues, en faveur de la délibération proposée par le président Alexandre sur les dispositions relatives à la réforme des aides économiques retenues par l’Etat dans le cadre de la loi de finances pour 2019.
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Il y avait un seul sujet à l'ordre du jour de cette assemblée plénière extraordinaire : Avis de la Collectivité Territoriale de Guyane sur la réforme des aides économiques de l’État, dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019.
Le fait est suffisamment rare pour le souligner : les conseillers territoriaux ont voté à l’unanimité, toutes tendances confondues, en faveur de la délibération proposée par le président Rodolphe Alexandre. Le délibéré comporte trois articles principaux. Il prend acte des dispositions relatives à la réforme des aides économiques retenues par l’Etat à l’endroit des entreprises ultramarines dans le cadre de la loi de finances et de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. Il émet un avis défavorable à l’adoption de ces mesures au vu de leurs conséquences lourdement pénalisantes pour l’économie du territoire. Enfin, il demande au gouvernement l’application des mesures actées dans le cadre des accords de Guyane.
Autres mesures : pour tous les indépendants, en l’occurrence les travailleurs non salariés, abattement de la base URSSAF, l’ancien RSI de 4000 par mois, enfin l’exonération d’impôt sur les bénéfices des entreprises IR, c’est-à-dire celles soumises à l’impôt sur le revenu et celles IS, qui sont soumises à l’impôt sur les sociétés et cela sans limite de montant, avec une condition : le maintien dans un délai de cinq ans du produit des exonérations dans l’entreprise IS.
Le fait est suffisamment rare pour le souligner : les conseillers territoriaux ont voté à l’unanimité, toutes tendances confondues, en faveur de la délibération proposée par le président Rodolphe Alexandre. Le délibéré comporte trois articles principaux. Il prend acte des dispositions relatives à la réforme des aides économiques retenues par l’Etat à l’endroit des entreprises ultramarines dans le cadre de la loi de finances et de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. Il émet un avis défavorable à l’adoption de ces mesures au vu de leurs conséquences lourdement pénalisantes pour l’économie du territoire. Enfin, il demande au gouvernement l’application des mesures actées dans le cadre des accords de Guyane.
Quelles sont ces mesures?
L’exonération totale des charges patronales de sécurité sociales pour tous les salaires inférieurs à 2,67 du SMIC, soit 4 mille euros, et cela sans dégressivité pour toutes les activités travaillées dans des entreprises privées. L’exonération n’est pas acquise pour les sociétés de plus de 50 personnes dont le capital n’est pas détenu au moins à 51% par des personnes physiques directement ou indirectement.Autres mesures : pour tous les indépendants, en l’occurrence les travailleurs non salariés, abattement de la base URSSAF, l’ancien RSI de 4000 par mois, enfin l’exonération d’impôt sur les bénéfices des entreprises IR, c’est-à-dire celles soumises à l’impôt sur le revenu et celles IS, qui sont soumises à l’impôt sur les sociétés et cela sans limite de montant, avec une condition : le maintien dans un délai de cinq ans du produit des exonérations dans l’entreprise IS.