Le rôle des Antilles françaises dans le trafic de drogue s'accentue

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2.7 tonnes de cocaïne saisies dans un conteneur en provenance de Guadeloupe. C’était la semaine dernière au Havre. Une prise qualifiée par les autorités de très importante. Des saisies qualifiées de record qui se multiplient. Avec le temps, les quantités de drogue interceptées par les autorités françaises sont de plus en plus massives et une partie importante passe par la Guadeloupe et la Martinique

C’est en 2006 que les saisies qualifiées d’historiques de cocaïne dans nos régions ont débuté. Cette année-là, la frégate de surveillance le Ventose avait arraisonné dans les Antilles un cargo avec à son bord 4.3 tonnes de poudre blanche, une prise alors qualifiée de record.

Mais au fil du temps, les records n’ont cessé d’être battus : 2021 le Dixmude parlait de saisie historique avec la découverte à bord d’un bateau battant pavillon de St Kitts et Navis de plus de 6 tonnes de ce stupéfiant.
Mais quelques mois plus tard, c’était tout simplement le double, 12 tonnes valeur marchande 2 milliards d’euros, qui était retrouvé toujours à bord d’un navire.

L’année suivante en 2022, le résultat total des saisies était de 5% supérieur à celui de 2021. 28.7 tonnes interceptées par les autorités françaises, plus de la moitié de cette drogue avait transitée par nos régions. 55% précisément.

Record jusqu’alors absolu mais à nouveau explosé l’an dernier : plus de 33 tonnes pour 2023 dont des saisies coup sur coup. En février par exemple, en l’espace d’une semaine, 3 interceptions et 5 tonnes recueillies.

Simplement aux Antilles ce sont 11 tonnes de cocaïnes qui ont été saisies l’an dernier par les autorités françaises.