Inauguré ce mardi, il est en fait utilisé depuis le mois d'avril et a déjà apporté énormément de changement à la police nationale par exemple selon le Commissaire Philippe Jos, directeur départemental de la sécurité publique." Le stand de tir du DLEM était saturé sur petite terre pour des questions aussi d'utilisation liées aux contraintes de l'aéroport; en plus nous avons de plus en plus de forces de sécurité présentes sur le territoire (augmentation des effectifs), il faut assurer les conditions d'entraînement de ces effectifs, donc c'était nécessaire d'avoir ce stand de tir, il est maintenant pleinement opérationnel."
Dominique Sorain, préfet de Mayotte
" C'est déjà plus d'entraînement, c'est à dire qu'un fonctionnaire de police doit tirer au moins trois fois par an pour accomplir ses obligations en la matière; Résultat, alors que nous mettons maintenant une heure et demi pour accomplir notre mission, avant nous accomplissions la même opération de tir plus de quatre heures... En espace de 6 mois nous avons tiré trois fois plus que sur la même période l'année dernière. Les fonctionnaires sont mieux formés, sont plus formés et travaillent donc plus en sécurité, ils travaillent de manière plus efficace et nous gagnons énormément de temps car nous n'irons plus en petite terre."
Philippe Jos, directeur départemental de la sécurité publique.
A ciel ouvert sur l'ancienne carrière de Doujani dans la commune de Mamoudzou, l'utilisation de ce nouveau stand de tir respecte des conditions de sécurité drastiques. Le stand de tir est doté d'une bute qui stoppe les tirs et lorsqu'il y a un entraînement cela se fait avec vérification de présence dans les environnements pour une sécurité absolue. Cet équipement a coûté 95 000 euros, il devrait aussi servir aux entraînements civils du club du tir de Mayotte.