Ce jeudi 5 décembre 2024, se voulait un jeudi noir dans la fonction publique en France. Plusieurs syndicats avaient appelé à une journée de grève, notamment en Guadeloupe. Cette mobilisation a été très suivie par le corps enseignant ; de quoi fortement perturber le fonctionnement des établissements scolaires, tant dans le premier que dans le second degré.
Les grévistes étaient un peu moins nombreux du côté des agents des impôts.
Au cœur des revendications des fonctionnaires, il est notamment question de la suppression annoncée des trois jours de carences. En effet, pour remplir les caisses de l’Etat, le gouvernement Barnier, désormais démissionnaire, a envisagé d’instaurer trois jours de carences non payés (il y en a un actuellement), en cas d’absence pour raison de santé. Les jours suivants auraient été payés à 90%. Les agents rejettent cette option.
En revanche, ils réclament davantage de moyens et dénoncent les suppressions de postes qui se poursuivent.
Les fonctionnaires, l’assurent, malgré la chute du gouvernement Barnier, ils ne lâcheront rien.
Des centaines de manifestants ont battu le pavé, dans la zone de Dothémare, aux Abymes, où siège le rectorat de la Guadeloupe. Près d’un tiers des enseignants n’a pas assuré leurs cours.
Le taux de grévistes à la Direction régionale des finances publiques (DRFIP) est de 28% en Guadeloupe, ce jeudi.
REPORTAGE/
Rédactrice : Lydia Quérin
Reporteur d’images : Ludovic Gaydu
Monteur : Mickaël Blathase
Mixeur : Cannelle Aimé